Connectez-vous
Mot de passe oublié ?
×Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.
La P7 circule dans son pays depuis 2020, mais Xpeng l’importe seulement maintenant en Europe. Cette berline provenant de Chine vise les Mercedes EQE et BMW i4, mais peut compter sur une puissance de charge en pic plus élevée. Une seule batterie au programme (de 86 kWh), mais associée à deux motorisations : une version monomoteur propulsion de 276 ch ou une bimoteur de 473 ch. Des valeurs qui ne surprennent pas car elles correspondent à celles de la G9 construite sur la même plate-forme (EDward). La différence réside dans une tension réduite de moitié (400 V ici) mais qui permet toujours, quand c'est possible, une puissance de charge jusqu'à 175 kW en DC. Même les versions le plus puissantes dépassent la barre des 500 kilomètres d’autonomie théorique, tandis que la RWD en ajoute encore 70 de plus.
L'habitacle est minimaliste et toutes les commandes passent par l’écran, avec donc pratiquement aucun bouton physique. Xpeng est très fort en matière de logiciels, ce qui se remarque dans la structure claire et la personnalisation de l'interface multimédia. Dommage toutefois qu’il faille passer par plusieurs menus pour régler certaines fonctions, comme les modes de conduite ou la récupération de l'énergie de freinage. Et l’espace aux jambes à l’arrière est moins généreux qu’attendu pour un véhicule affichant un empattement de 3 mètres. Équipée de doubles triangles à l'avant et d'un train arrière multibras, la P7 présente une tenue de route équilibrée. Et, contrairement à la plupart des véhicules chinois, elle offre un bon feeling de direction.
Technologique et offrant de bonnes sensations de conduite, la P7 ne manque pas d’atouts. C’était nécessaire car dire « je roule en Xpeng » n’est pas encore suffisant chez nous pour assurer le succès d’un modèle…