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Son nom fait référence à un vent froid méditerranéen. Petite frère du Levante, ce SUV se positionne côté gabarit entre une BMW X3 et un X5. Le volume du coffre est plus proche de la première que du second, mais reste appréciable. L’habitabilité arrière, elle, est carrément surprenante. À l’avant, le tableau de bord est très moderne avec pas moins de 4 écrans: un pour les instruments de bord, un central de 12,3" pour l’infodivertissement, un plus petit de 8,8" juste en-dessous pour quelques fonctions supplémentaires et une montre digitale multifonction au sommet de la console centrale.
Techniquement, cette Maserati repose sur l’excellente plateforme de propulsion des Alfa Romeo Stelvio et Giulia. Mais elle s’équipe d’office d’une transmission intégrale, ainsi que d’une boîte auto ZF à 8 rapports. Sous le capot, on a le choix entre un 2.0 turbo à 4 cylindres et eBooster de 300 ou 330 ch (GT ou Modena), et un 3.0 V6 (Trofeo) dérivé de celui de la sportive MC20, délivrant ici 530 ch. La version V6 reçoit de série une suspension pneumatique à hauteur variable, proposée en option sur les 4-cylindres. Dans tous les cas, la tenue de route est agile et gratifiante, avec des aides à la conduite finement calibrées et jamais castratrices. En virages, le Grecale ne fait jamais son poids, pourtant conséquent. À noter qu’une variante électrique (Grecale Folgore) est attendue pour 2023, avec une batterie de 105 kWh fonctionnant sous une tension de 400 V et un moteur annoncé pour plus de 500 ch et 800 Nm de couple.
Plus cher qu’une Porsche Macan, le Grecale n’est clairement pas donné, mais il est stylé et très plaisant à conduire dynamiquement. L’équipement numérique est également à jour et fait clairement entrer Maserati dans l’ère de la modernité.