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Avec ses 4,38 m de long, 1,85 m de large et 1,64 m de haut, la DFSK Fengon 500 s'inscrit parfaitement dans le segment des SUV compacts. À l'arrière, l'accès à bord est aisé, même pour des adultes. Les occupants ont droit à des sièges en (simili)cuir de série. Le coffre, avec un volume de 358 litres, est tout à fait correct pour la catégorie. Mais le luxe s'arrête là: en effet, au plan électronique, le Fengon 500 fait plutôt dans le basique, ainsi qu'en attestent l'infodivertissement du genre minimaliste, qui se commande via un écran tactile de 7", le tableau de bord analogique et la climatisation manuelle.
Sous le capot aussi, il n'y a guère de raisons de jeter les bras en l'air. Étant donné que la version hybride reste réservée au marché chinois et que la variante 100% électrique est distribuée chez nous sous le nom de Seres 3, le Fengon vous condamne à un 4-cylindres atmosphérique 1.5 de 115 ch. De série, il est associé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. En option, le constructeur propose une transmission automatique CVT, comprise dans le pack Confort (2.000 euros), de même que le régulateur de vitesse. Quelle que soit la boîte retenue, le Fengon 500 n'est pas spécialement performant. Le moteur à essence se montre également assez présent, surtout à vitesse d'autoroute. La consommation (normalisée) reste plus ou moins dans les limites, à 7,1 l/100 km (émissions de CO2 de 171 g/km), tandis que la voiture est également disponible avec une installation LPG, ce qui impose un effort financier supplémentaire de 2.760 euros.
On n'achètera pas cette DFSK Fengon 500 dans le but d'acquérir un SUV compact up-to-date, c'est sûr. Le véhicule marque le pas dans de nombreux domaines, sauf en termes de prix et d'habitabilité. Sur ces deux derniers points, le Fengon 500 se classe parmi les meilleures propositions de sa catégorie.