- Avis Rédaction 15.68 /20
De nos jours, on ne compte plus les SUV qui se prennent pour des quat’quat. Les véritables crapahuteurs – au sens noble du terme – sont devenus rares. Seuls les seigneurs survivent. Au fil des décennies, les Defender et Classe G ont surtout relevé leurs curseurs «luxe & frime» au maximum, afin de séduire une autre clientèle. De son côté, l’Ineos Grenadier s’est engagé dans une voie plus puriste, en reprenant le flambeau laissé par le bon vieux Defender 110. Avec son nouveau Land Cruiser 250, Toyota n’a pas choisi de se positionner entre ces deux univers, le japonais continuant simplement de tracer sa voie, fidèle à ses racines et à ses principes. Mais face à ces rudes concurrents, il était grand temps de renouveler le Land Cruiser «Light Duty». Son prédécesseur, le 150, a pris une retraite bien méritée après 16 années de carrière.
LE CONCEPT
Parce qu’il n’est jamais évident de s’y retrouver dans la longue histoire du Land Cruiser, rappelons que son arbre généalogique compte trois branches : Heavy Duty, soit les franchisseurs purs et durs, qui sont à l’origine de la saga Land Cruiser; les Station Wagon, plus grands et plus luxueux, apparus en 1967; et enfin les Light Duty, catégorie dans laquelle notre nouveau 250 s’inscrit. Le premier du genre apparaît en 1984 et dérive des Heavy Duty (le «70» à l’époque). Et c’est la seule branche encore officiellement disponible en Belgique, comprenez par la voie de l’importateur de la marque.
Le concept du Land Cruiser Light Duty n’a pas changé depuis le premier de 1984: combiner vocations routière et tout terrain dans un 4x4 de tourisme à nul autre pareil, aussi à l’aise dans le sable africain qu’en centre-ville. Le 250 nous arrive uniquement en version 5 portes, car la sympathique version 3 portes, plus facile à vivre dans les agglomérations européennes, ne séduisait plus assez de clients. Depuis toujours, le Toyota le plus polyvalent s’équipe de toutes les technologies et les éléments les plus pointus dans le domaine des assistances électroniques à la conduite, de la sécurité et de l’infodivertissement. En respectant un leitmotiv inébranlable: rester robuste et fiable.
L’évolution principale concerne surtout son look. Le style globuleux de la proue du Land Cruiser 150 n’était pas d’un charme renversant, mais il dégageait une robustesse rassurante. La nouvelle génération, entièrement redessinée, soigne davantage sa plastique. D’où le retour à un design anguleux inspiré des baroudeurs de la famille Heavy Duty et plus particulièrement du BJ70. Une cure vintage – accentuée par notre version 1st Edition (limitée à 3.000 exemplaires en Europe), aux optiques rondes et aux coloris historiques absolument craquants. Dans ce look très carré, Toyota intègre subtilement la technologie, à l’exemple des phares à diodes (et même à diodes matricielles en option), et bien sûr quantité de capteurs et de caméras pour vous aider à mieux en profiter, quelles que soient les conditions. Rassurez-vous, les phares circulaires de la 1st Edition pourront être commandés en accessoires pour garnir votre Land Cruiser normal.
- Héritage, mythe roulant
- Comportement routier en net progrès
- Comportement TT impressionnant
- Moteur moins noble que ceux de la concurrence
- Prix bien trop élevé dès le départ
- Encombrement (et incongruité) en ville
Dans cet article : Toyota, Toyota Land cruiser 250
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