Premier essai / Toyota ProAce City Verso 1.2 110 - Espace imbattable

Le Toyota ProAce City Verso 1.2 110 en résumé

LES PLUS

• Véhicule ultrapratique
• Conduite souple et calme (boîte auto)
• Garanti 10 ans

LES MOINS

• Consommation 1.2 110ch
• Version longue encombrante (ville)
• Intérieur très plastique

Permettez-nous de rappeler qu’il n’existe pas moins Toyota que le ProAce City, puisque ce modèle n’est que le fruit d'une synergie entre Stellantis et Toyota. Le constructeur nippon parvient à lui donner, dans l’absolu, une bonne bouille, surtout depuis le récent lifting. Et si Peugeot et Citroën ont cru bon de tout miser sur l’électrique, à tort, Toyota n’a jamais cessé de croire dans cette version d’accès à moteur essence.

Design, carrosserie et dimensions Toyota ProAce City Verso (2025)

Nous disposions d’une jolie version en teinte vert bouteille affichant le nouveau nez du modèle, beaucoup plus élégant que le modèle précédent, un sentiment renforcé par les phares à diodes. Le ProAce City Verso se décline en deux longueurs, c’est-à-dire 4,4 m ou 4,75 m avec, 5 places, voire 7 si vous axez principalement son utilisation sur du transport de personnes. 

Évidemment, on accède à bord via les deux portes latérales coulissantes (on n’a pas inventé plus pratique en ville) et au coffre via un énorme hayon, un peu encombrant, mais qui dégage idéalement l’accès à la soute à bagages.

Habitacle et coffre Toyota ProAce City Verso (2025)

Si vous envisagez votre ProAce City en 5 places, vous avez alors le choix – selon la longueur — entre un coffre très grand ou carrément gigantesque. La modularité est génialement assurée par une banquette arrière dont les assises et les dossiers se plaquent sur le plancher en quelques secondes, sans besoin de les enlever. Ce n’est pas tout : notre voiture d’essai était équipée du siège passager repliable en tablette, ce qui allonge encore la surface de chargement. Nous n’avons eu aucun mal à caser 80 plans de charme (l’arbre, bien entendu) mesurant entre 1,50 m à 2m. Il s’agit bien là d’un des atouts majeurs de ce ludospace : passer de transporteur de troupes à vaste fourgon, en un clin d’œil.  Les bricoleurs et sportifs adorent.

L’environnement de bord vous plonge dans une mer de plastique noir, certains durs et brillants et pas toujours accostés avec le plus grand soin. Ce n’est pas le principal, car le sentiment qui domine reste cet espace énorme, dans tous les sens, et une position de conduite surélevée. La vision périphérique est excellente grâce aux larges surfaces vitrées. À l’arrière, trois personnes s’installent décemment et la place aux jambes est très généreuse, en particulier dans le cas de la version longue. Les sièges avant restent rudimentaires, mais accueillants, d’autant que les accoudoirs amovibles invitent à la détente. Bref, ce ludospace est facile, naturel et agréable.

Spécifications et performances Toyota ProAce City Verso (2025)

Le ProAce City Verso possède une belle gamme de moteurs. Le 1.2 110 ch de notre essai n’est disponible qu’avec cette puissance et seulement en boîte manuelle 6 vitesses. Vous l’aurez compris, il s’agit bien du controversé PureTech français, mais dans sa dernière évolution et SURTOUT couvert par une garantie de 10 ans ou 185.000 km, ce qui devrait permettre aux hésitants de relativiser. Le Diesel 1.5 Stellantis se décline en versions 100 et 130 ch, la plus puissante avec la boîte automatique à 8 rapports. Reste ensuite le ProAce City Verso 100% électrique au tarif trop dissuasif pour gagner les faveurs des particuliers. Et si Toyota fournissait son 1.5 HEV à tous ces ludospaces ? On peut rêver...

Parler performances n’a pas beaucoup de sens dans ce segment, mais sachez que le 1.2 110 ch est capable de vous emmener à 174 km/h et de passer de l’arrêt à 100 km/h en 11 s. Retenez surtout qu’il installe confortablement (sans trop de bruit) le ProAce City à 120-130 km/h et se cale sans fatigue sur ce rythme. Mauvaise réputation ou pas, ce 1.2 est vaillant dans l’effort et agréable au quotidien.

Conduite et confort Toyota ProAce City Verso (2025)

La surprise vient du toucher de route de ce ludospace, tout à fait confortable. Direction et suspension s’expriment dans la plus grande neutralité, mais servent bien ce grand bahut. Mieux : tout se déroule dans un silence agréable. La caisse semble étonnamment bien isolée des nuisances sonores (jusqu’à 110-120 km/h), bien aidée en cela par un moteur au timbre plutôt fluet. 

Le ProAce City glisse sur la route sans fatiguer, ni donner envie de rouler contre-nature. Cela dit, ses voies larges et sa base bien conçue ne craignent pas de prendre un peu d’appui en virage. Tout le monde est bien assis et paré à partir pour les vacances.

Prix Toyota ProAce City Verso (2025)

Pas donné, le Toy’ ! Au minimum, comptez 28.230 € (bref : 30.000 € avec une peinture métallisée et la caméra de recul (899 €) et/ou les capteurs de recul (599 €) pour la version 1.2 110 ch. Le Diesel 100 ch réclame environ 1000 € de plus. En 100% électrique, la note s’enflamme à minimum 42.000 €. Sachez que la courte liste d’options prévoit un intérieur en cuir. Concernant le 1.2 essence de cet essai, prévoyez encore un certain budget carburant : une consommation de 7-8 l/100 km de moyenne constitue un minimum. À ce rythme, tablez sur une autonomie d’un peu plus de 600 km.

Verdict Toyota ProAce City Verso (2025)

Le ProAce City Verso 1.2 est un véhicule pratique comme ne le seront jamais les SUV et les breaks. Et agréable à rouler, en plus. Pour reprendre un vieux slogan de la concurrence, le luxe, c'est l’espace et le ProAce City n’en manque absolument pas dans ce cas. Reste à accepter un prix pas des plus légers, mais logique en 2025.