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La 5 Touring est une exception dans sa catégorie : c’est la seule à proposer à la fois des moteurs à combustion (y compris des hybrides rechargeables) et une variante tout électrique. C'est l'avantage d’une plate-forme modulaire. Le désavantage, c’est que ce break BMW électrique ne dispose pas d’une aussi grosse batterie/autonomie que celle de l’Audi A6 E-Tron Avant. La BMW se contente d’une pile de 81,2kWh, tant pour la version eDrive 40 propulsion de 340 ch que pour la M60 xDrive bimoteur de 601 ch à transmission intégrale. D’architecture 400V, la batterie accepte une puissance de recharge maximum de 205 kW en DC, ce qui permet théoriquement de récupérer 100 kilomètres d’autonomie en 10 minutes. Mais en pratique, ça va un peu moins vite.
L'habitacle est spacieux, avec une finition premium à la hauteur de l'image de la marque, à l'exception de quelques plastiques. Le système multimédia est intuitif avec une commande vocale efficace. Le coffre offre un volume minimum de 570 litres, extensible à 1.700 litres en rabattant les dossiers arrière. Bref, ce break BMW ne craint pas les déménagements. Le confort est très soigné, mais ce break est également dynamique, grâce à des moteurs coupleux, une direction précise un centre de gravité abaissé et un amortissement adaptatif efficace. Seules les dimensions tempèrent le dynamisme. En conduite un peu active, l’autonomie tombe vite sous les 400 kilomètres, ce qui est assez moyen pour un engin coûtant plus de 75.000 €.
L’i5 Touring est l’un des seuls breaks premium électriques. Dans l’ensemble, le modèle est réussi, même si, à ce niveau de prix, on aurait espéré une plus grande autonomie et une recharge plus rapide.