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Premier essai / BMW i4 eDrive40 : Positivement conventionnelle

Rédigé par Laurent Blairon le

Dans la foulée de la Série 4 Gran Coupé, la BMW i4 a droit à son facelift léger, accompagné de quelques mises à jour technologiques. Le Moniteur Automobile a pris le volant de la version eDrive40. La plus intéressante de la gamme ?

BMW livre une version encore un peu plus contemporaine de son i4, une berline qui ne cesse de convertir et séduire toute une nouvelle génération de « béhèmistes de société » aux atouts et au plaisir de la conduite électrique.

Design, carrosserie et dimensions BMW i4 eDrive40 (2025)

La BMW i4 2024 se contente d’un facelift. Peu de choses, certes, mais assez pour marquer la nouveauté et rendre le coupé 4 portes 100% électrique encore un peu plus séduisant. Les phares avant adoptent une nouvelle signature, en traits verticaux et les phares arrière sont plus « profonds ». En option, les blocs arrière laser sont carrément emprunté à la M4 CSL, et leurs serpentins rouges sont du plus bel effet. Pour le reste les boucliers accentuent la largeur, de nouvelles jantes apparaissent (19 ou 20 pouces, et 17 pouces de série) et deux nouvelles teintes (vert et rouge) enrichissent le nuancier. 

2025 BMW i4 eDrive40 - Testdrive

Plus besoin de marquer l’identité électrique par des inserts bleutés ou des logos référant à ce type de moteur. L’i4 reste plus que jamais conservatrice, en particulier lorsqu’elle reçoit les divers packs M optionnels, comme notre voiture d’essai. Les dimensions ne changent pas, la voiture s’étire toujours sur 4,78 m de long et 1,85 m de large, sans oublier les 2,86 m d’empattement. Des mesures qui n’en font ni la plus facile des berlines à garer en ville... ni la reine de l’accueil à bord.

Habitacle et coffre BMW i4 eDrive40 (2025)

À l’avant, rien à dire, on est bien assis, mais l’accès et la sortie ne facilitent pas la vie des grands (et vieux) gabarits. À l’arrière, l’i4 souffre toujours d’un cruel manque de place dès que l’on franchit le 1m75-80, ainsi que d’une banquette assez étroite. Pas trop de garde au toit ni d’espace pour les jambes, et impossible de glisser ses chaussures sous les sièges avant. Bref : pas question d’y installer 3 adultes !

Le coffre, grâce au hayon, est facilement accessible et rendra de bons services pratiques grâce à un volume tout sauf ridicule, variant de 470 à 1290 l. Dommage pour l’absence de frunk à l’avant qui oblige de tenir compte des satanés câbles de recharge avant de charger quoi que ce soit. Pour les vacances (ou le boulot), notre i4 accepte de tracter un attelage freiné de 1600 kg. Pas mal.

2025 BMW i4 eDrive40 - Testdrive

Dans l’habitacle, on découvre d’abord le nouveau volant à méplat et à jante pas trop épaisse, mais surtout l’apparition d’un petit stick en guise de sélecteur de vitesse, qui plus est en finition cristal (CraftedClarity, une option à près de 500 €), en lieu et place du pommeau traditionnel. Et la molette de navigation dans les menus est heureusement conservée !

BMW propose de nouvelles possibilités de personnalisation qui rendent l’habitacle encore un peu plus… traditionnel et rassurant aux yeux de la clientèle historique. Dit autrement, l’i4 s’écarte un peu plus de l’univers techno/start-up des concurrents californiens et chinois. C’est soigné et bien présenté. Diverses commandes physiques directes sont préservées, par exemple celles dédiées au régulateur de vitesse adaptatif. Pour la partie chauffage il faut, par contre, passer par l’écran, mais des raccourcis sont proposés et s’avèrent assez rapides (celui des sièges chauffants, notamment) et intuitifs. Cela dit, on peste toujours sur des menus encore un peu trop labyrinthiques. La « page d’accueil » de l’écran central diffuse de jolis graphismes, agréablement animés, mais en pénétrant le menu, l’écran dévoile une quantité d’icônes, nettement moins stylées et entre lesquelles on se perd facilement. Évidemment, on préfère de toute façon nous en remettre à notre univers Android (ou Apple, les deux sans fil).

Spécifications et performances BMW i4 eDrive40 (2025)

Pour cette prise en main nous disposions de la version eDrive40, une propulsion de 340 ch qui constitue la version la plus équilibrée et intéressante de la gamme. Elle se situe au-dessus de l’entrée de gamme eDrive35 (propulsion de 286 ch) et, désormais en dessous de la xDrive40, nouvelle version 4 roues motrices de 401 ch. Au sommet, on retrouve la M50xDrive de 544 ch.

2025 BMW i4 eDrive40 - Testdrive

Notre eDrive40 est suffisamment puissante, signant le 0 100 km/h en 5,7 s. La vitesse de pointe est limitée à 190 km/h. Sauf si la transmission intégrale représente pour vous un incontournable (pour les vacances au ski et/ou la sécurité), cette eDrive40 défend surtout l’atout de la meilleure autonomie.

Batterie, autonomie et charge BMW i4 eDrive40 (2025)

Sur ce point, la version de base (eDrive35) conserve sa batterie de 70,3 kWh (67,1 kWh utiles), les autres versions disposant de la dalle de 83,9 kWh (81,3 kWh utiles) avec des promesses d’autonomies ambitieuses, jusqu’à 600 km dans le cas de notre eDrive40. Toutefois, la fraîcheur de début décembre nous a tenu loin de ce résultat. Cela dit, en nous appliquant à la conduite souple, nous avons réussi à limiter la moyenne à 16,5 kWh/100 k, ce qui permet de miser sur 500 km réels.

2025 BMW i4 eDrive40 - Testdrive

Mais comme nous sommes faibles, nous avons cédé à l’appel des performances, ce qui nous a tout de même permis d’accomplir près de 350 km. À ce rythme nous pouvions recharger tous les 2 ou 3 jours, sans stress.  À cet égard, on compte sur le chargeur interne AC de 11 kW ou le DC supportant un flux jusqu’à 205 kW.

Conduite et confort BMW i4 eDrive40 (2025)

L’i4 reste plus que jamais une fine lame de la production électrique. Cela dit, à 2125 kg homologués, on devrait plutôt parler de gros glaive ! Sans jamais égaler l’efficacité joueuse de son alter ego thermique, la Série 4 Gran coupé, l’i4 honore son blason munichois, garant d’un certain agrément dynamique. La précision et l’efficacité sont de tous les instants. Le train avant tranche les virages et les roues arrière vous poussent copieusement en dehors. Et tout ça dans une onctuosité découlant de ses excellentes suspensions arrière pneumatiques.

2025 BMW i4 eDrive40 - Testdrive

Sur les grands axes, l’i4 est une routière délicieuse, filant dans une imperturbable stabilité et dans un confort réel... sur bon revêtement. Si la surface se dégrade, son châssis trop tendu déplaira aux automobilistes fragiles du dos. Réfléchissez-y avant de craquer lors du choix de votre prochain véhicule de société. Pour résumer la i4, on parlerait de dynamisme ouaté, de sportive de velours. En tout cas, on ne s’ennuie jamais.

Prix BMW i4 eDrive40 (2025)

Sans surprise, une BMW électrique coûte cher. L’i4 eDrive35 démarre à 59.000€. L’eDrive40 passe à 64.200 € et la nouvelle version xDrive40 coûte 68.150 €. En haut, l’i4 M50 xDrive débute à 79.750 €. Des prix de départ, bien entendu, qui s’alourdiront dramatiquement. Notre eDrive40, garnie de packs M et/ou technologiques valait… 81.000 €. Le constat est donc sans appel : tant mieux pour les employés qui en profiteront en tant que voiture de société, et pour les indépendants qui souhaitent se faire plaisir, mais pour l’immense majorité des particuliers, la Série 4 Gran Coupé thermique s’impose.  

Verdict BMW i4 eDrive40 (2025)

Des ions, de l’action et une certaine émotion, la BMW i4 eDrive40 reste une berline électrique réussie, très efficace et désirable. Pas une championne du confort et de l’espace, mais elle vous le rend en plaisir de conduite. Subtilement modernisée, elle a tout pour faire patienter jusqu’à la prochaine génération des Série 3 et/ou 4 électriques de la « Neue Klasse », mais pas avant fin 2026, début 2027. D’ici là, elle continuera de participer aux excellents résultats commerciaux de BMW en Belgique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans cet article : BMW, BMW I4

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