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À côté de la version à toit dur, l’Abarth, version sportive de la Fiat 500 thermique, existe aussi en «Cabrio». Le modèle n’est cependant pas totalement découvrable: les montants de toit restent fixes et seules la capote souple et la lunette arrière peuvent s’ouvrir. Cette architecture a permis de réaliser une structure assez rigide, mais présente l'inconvénient de limiter la visibilité vers l'arrière lorsque la capote est ouverte. Revers positif de la médaille: le volume du coffre est préservé, même si l'accès n'est pas des plus aisés, avec un couvercle de petite taille.
Pour le reste, les moteurs et les réglages de châssis restent ceux des Abarth à toit tôlé. Le 1.4 turbo délivre 165 ch (Abarth 595) ou 180 ch (Abarth 695) et se fait toujours remarquer par son caractère pointu et une sonorité tapageuse, surtout avec l’échappement Record Monza. Le comportement routier ne souffre pas de la découpe du toit: la tenue de route reste tranchante et communicative, tandis que l’amortissement Koni absorbe bien les revêtements imparfaits. Un autobloquant mécanique reste par ailleurs disponible ici. On regrette par contre toujours une position de conduite imparfaite car trop haute et trop droite. La boîte robotisée à simple embrayage n'est plus disponible. Ce qui n'est pas grave, car la boîte manuelle (à 5 vitesses seulement) est nettement plus plaisante.
Cette variante Cabrio décuple encore le plaisir canaille procuré par les Abarth, en nous faisant encore mieux entendre le son de son pétulant et agressif moteur turbo, le tout sans nuire au comportement routier. Mais le surcoût par rapport à la version à toit dur est conséquent (±2.300 €).