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Essai détaillé / Nissan Qashqai e-Power: Evolution du genre

Rédigé par Xavier Daffe le

Par petites touches ciblées, le Qasqhai évolue constamment pour maintenir sa position dans un segment de marché qu’il a pour ainsi dire créé: les crossovers compacts. En véritable fer de lance de Nissan en Europe, il se met à jour pour résister à une vague de prétendants aux dents longues. Ce face-lift aura-t-il les moyens de ses ambitions? Texte: Xavier Daffe | Photos: Julien Mahiëls

  • Avis Rédaction 15.65 /20

On le sait peu, mais le Nissan Qashqai aura marqué l’histoire de l’évolution de l’automobile en ce sens qu’il a créé un segment de marché, vierge à l’époque; celui des petits crossovers urbains. Un marché aujourd’hui hyper encombré. Présenté en tant que concept car au salon de Genève 2004 et comme version définitive à celui de Paris en 2006, il a commencé à arpenter les routes européennes dès février 2007. Et ne s’est plus arrêté depuis. Dans les années 80, Nissan court désespérément derrière Toyota et s’endette dangereusement. Dans les années 90, elle peine à renouveler ses produits si bien que fin des années 1990, la faillite est toute proche. Le salut viendra de Renault, dont Louis Schweitzer, son patron d’alors, conclut une alliance (par échange de participations) avec les Japonais; c’est l‘Alliance Renault-Nissan, sortie de terre en 1999. Et Schweitzer de nommer Carlos Ghosn à la tête de Nissan dans la foulée. Au terme d’une politique de cost killing comme le désormais résident libanais en a le secret, avec à la clé la suppression de… 28.000 emplois, Nissan entame son redressement. Mais à la gamme plan-plan de l’époque, faite essentiellement de Sunny, Almera, Primera, Maxima, Prairie et Tino au charisme d’une huitre (heureusement, les 300 ZX et 350Z y apportent une touche de passion), il manque une perle, un nouveau modèle qui marquerait une rupture. Début 2002, le nouveau patron de la marque «enferme» une équipe de 25 ingénieurs dans le centre technique Nissan au Japon. Mission: cogiter sur le remplacement de l’Almera en Europe. L’idée géniale qui en naîtra consistera à s’inspirer du monde des SUV alors naissant, en l’adaptant à un format plus compact, qui aurait l’empreinte au sol d’une Almera, mais les attributs visuels d’un «4x4»; garde au sol accrue, position de conduite surélevée, look évoquant l’aventure,…  Ce sera le Qashqai, dont le concept est le fruit du centre de design européen de Nissan. Le Qashqai, dont on peut dire aujourd’hui qu’il a sauvé sa marque. Dès sa première année de commercialisation, il s’en vendra en effet plus de 100.000 exemplaires en Europe. L’histoire est en marche. Une histoire qui entamait son troisième chapitre en 2021 avec une troisième génération, laquelle connait sa traditionnelle phase de remise à niveau au travers d’un restylage léger, mais pertinent en cette année. Aujourd’hui, le compteur dépasse les 4 millions d’exemplaires. 

LE CONCEPT
Si le Qasqhai de 2007 mesurait 4,31 m (mais 4,52 m pour la version «+2» de 2009, disposant de 7 places), la génération 2024 s’étire cette fois sur 4,42 m. Ce qui, à l’aune de l’accroissement généralisé des gabarits lors de chaque changement de génération, doit être considéré comme une prise de longueur mesurée. En l’occurrence, cette version 2004 s’articule toujours autour de trois moteurs, tout Diesel ayant complétement disparu. La gamme commence en effet avec la version Mild-Hybrid 140 (ch), uniquement en boîte manuelle 6. Elle se poursuit avec la Mild-Hybrid 158 (ch), disponible en boîte manuelle ou automatique XTronic (soit une boite à variation continue CVT peu agréable pour l’avoir essayée dans le Juke) et en traction (2WD), comme en transmission intégrale (4WD, mais alors d’office avec la boîte XTronic). Et enfin, objet de cet essai, la version e-Power dont les 190 ch sont uniquement envoyés aux roues avant sans… aucune boîte de vitesses (voir le chapitre La Techno). L’e-Power commence avec la finition N-Connecta (jantes de 18’’), puis vient la Tekna (jantes de 19’’), la N-Design – illustrée dans cet essai – et la Tekna+ (jantes de 20’’ et train arrière multibras dans les deux cas.) Techniquement, cette version faceliftée n’apporte donc pas de grandes évolutions. Celles-ci sont plutôt à chercher du côté visuel, de l’infodivertissement et de l’enrichissement des équipements de sécurité pour se mettre en conformité avec la norme européenne GSR2 qui les impose. Esthétiquement, la nouvelle face avant saute aux yeux et en particulier cette grande calandre hexagonale qui se prolonge sur les flancs par des feux de jour qui intègrent des clignotants fonctionnant désormais de manière séquentielle, c’est-à-dire avec une fonction de balayage. On note aussi de nouveaux boucliers plus suggestifs, des feux arrière constitués de quatre diodes électroluminescentes, abritées derrière une lentille transparente, de nouveaux coloris et de nouveaux dessins de jantes. Il en résulte une ligne qui ne fait pas se retourner les foules, c’est vrai, mais reste agréable et qui dégage une impression de qualité.

  • Technologie e-Power agréable et fluide
  • Ambiance intérieure premium, qualité et finition
  • Habitabilité et confort de marche
  • Prix de base de la version e-Power élevé
  • Comportement routier manquant de charisme
  • Manque de modularité (pas de banquette coulissante)

Dans cet article : Nissan, Nissan Qashqai

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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