Selon plusieurs sources internes à Volkswagen, la prochaine Golf VIII attendue pour la fin de l’année prochaine sera présentée avec une toute nouvelle hybridation légère d’une puissance de 48 Volts, une stratégie qui semble aujourd’hui essentielle pour le constructeur et plus particulièrement aux Etats-Unis où l’ère du Diesel semble bel et bien révolue.
Une MQB revisitée
La 8ème génération de Golf arrivera donc en même temps que les versions restylées des modèles correspondants dans les marques satellites, à savoir la Seat Leon et la Skoda Octavia. Les travaux sont déjà bien avancés, ce qui semble logique car, bien avant que le scandale des moteurs Diesel truqués n’éclate, les travaux d’amélioration de l’architecture modulaire MQB étaient déjà bien entamées. L'objectif de Volkswagen était de réduire les dépenses autour de cette architecture que de nombreux analystes (et concurrentes) jugeaient surdéveloppée par rapport aux produits qu’elle équipe.
Hybridation légère 48 Volts
Parallèlement à cette révision, Volkswagen est apparemment occupé à développer un nouveau groupe hybride dit « léger » où l’électricité ne servirait ici que d’assistance au moteur thermique. Celui-ci utiliserait comme source thermique le nouveau 1 litre turbo 3 cylindres (essence donc) lequel se verrait ajouter un compresseur à entraînement électrique ainsi qu’un générateur/démarreur. Il serait associé à une petite batterie au plomb (faible coût, mais pollution élevée) pour stocker l’énergie récupérée lorsque le véhicule freine par exemple. Cette énergie ne serait ensuite pas utilisée pour mouvoir la voiture elle même mais pour alimenter le petit compresseur électrique (pour ne pas recourir au moteur thermique et à la vitesse des gaz d’échappement) qui pourrait à son tour augmenter les performances à très bas régimes tout en réduisant la consommation.
Moins cher ?
Les sources internes à Volkswagen ont indiqué que l’avantage principal de cette hybridation légère 48 Volts résiderait dans son coût tout à fait concurrentiel car il serait inutile ici de recourir à un gros moteur électrique où à une chère batterie lithium-ion. Le prix de cette hybridation pourrait dès lors s’aligner sur celui d’un Diesel Euro 6 avec une injection d’urée, elle aussi, toujours très chère. Et ainsi aider Volkswagen à se dédouaner après le scandale du mois dernier qui laissera des traces pendant de nombreux mois encore.
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