« Le groupe travaille sur une nouvelle plate-forme électrique modulaire et nous sommes dans l'équipe » a déclaré le nouveau président Skoda, Bernhard Maier à nos confrères anglais d’Autocar. Ce qui signifie évidemment que Skoda sortira lui aussi à terme un véhicule 100% électrique. On parle de l’année 2020 ou de 2021.
Ambitieux
Les ingénieurs du groupe VW – donc de Skoda – ont le dessein de produire une voiture électrique dont le coût serait concurrentiel à celui d’un véhicule thermique traditionnel. Le groupe prévoir par ailleurs une autonomie de près de 500 km avec une charge à 80% qui pourrait être effectuée en 15 minutes. Le groupe Volkswagen est de plus en plus conscient qu’il n’y aura pas d’alternative à la voiture électrique, surtout depuis l’affaire Volkswagen. Et Bernhard Maier l’a dit : « il n'y a pas d'alternative à l'électrification. Nous devons attaquer ».
Batterie dans le plancher
L’architecture MEB, dévoilée en premier lieu sur le concept Budd-e au dernier CES de Las Vegas, est prévue pour pouvoir accueillir les packs de batteries dans le plancher afin de dégager un maximum d’espace à bord. Une technique qui était du reste exactement celle privilégiée par le concept Vision S plugin présenté au dernier salon de Genève. Cette approche a permis d’ailleurs à Skoda de trouver la place pour implanter une troisième rangée de sièges, chose jusqu’aujourd’hui impossible en raison de l’encombrement des batteries. On ne connaît pas encore les aspects qui différencieront les véhicules de la marque Volkswagen et ceux de Skoda, mais on imagine que la marque tchèque continuera d’offrir une habitabilité supérieure et un rapport prix/qualité de premier plan.
La Superb, première électrique
Le SUV Vision S devrait offrir un volume de coffre oscillant entre 690 et 2010 litres. Cela dit, « nous avons pas encore décidé comment sera exactement ce véhicule électrique. Nous n’en sommes pas au stade de la décision finale » a ajouté Bernhard Maier. De ce fait, la première Skoda dotée d’un groupe motopropulseur électrique sera la Superb qui sera en fait une plugin hybride sans doute extrapolée de la Passat GTE. Elle est attendue pour 2019. Mais ce ne sera pas la seule. Car Skoda aussi doit adopter le nouveau plan du groupe, une stratégie redéfinie suite à l’affaire du Dieselgate.
Nouvelle stratégie
Cela dit, il y a fort à parier que la stratégie devra encore être ajustée, notamment parce que le marché russe connaît une crise sans précédent et qu’il était un territoire prometteur pour Skoda. Il semble que ça ne soit plus le cas. Il y a des chances que la Fabia et l’Octavia connaissent aussi des projets électriques, mais ce sera visiblement pour eux à plus longue échéance car « nous allons vérifier et équilibrer nos priorités opérationnelles au cours des trois prochaines années » a indiqué Bernhard Maier.
La Chine d'abord
Et au sujet du prochain SUV qui remplacera le Yeti, il a déclaré que « les SUV sont le segment à plus forte croissance dans le monde. Nous avons déjà une présence relativement forte, mais pas encore suffisante en tous cas pour lutter efficacement sur tous les marchés ». Et Bernhard Maier d’aborder le marché chinois où deux modèles modèles spécifiques à seront lancés sous peu : « si nous voulons doubler notre présence en Chine, c’est tout simplement infaisable sans SUV » a-t-il dit. Skoda prévoit par ailleurs d’étendre sa sphère d’influence : en 2025, la marque sera présente du 120 marchés, contre 102 aujourd’hui.
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