La marque au Trident se réveille peu à peu, avec le lancement d’une nouvelle sportive, le renouvellement imminent de la GranTurismo et l’arrivée programmée d’un petit SUV, qui devrait lui redonner de l’élan commercialement. Du moins quand il aura retrouvé ses puces…
Attendu en 2022
2022 sera une grande année en perspective, avec le lancement du coupé GranTurismo, mais aussi d’un petit SUV, dont l’arrivée est postposée au printemps prochain par manque de semi-conducteurs…
L’absence temporaire de puces électroniques n’aura pas sa peau. Mais elle reporte son lancement au printemps... Ce SUV reposera sur la plateforme de propulsion de l’Alfa Romeo Stelvio. Il en reprendra sans doute en haut de gamme le 2.9 V6 bi-turbo de 510 ch. On s’attend aussi à des trains roulants aiguisés, pour croquer de la Porsche Macan. Le Grecale sera produit dans le sud de l’Italie, dans l’usine de Cassino, qui a planifié un investissement de 800 millions d’euros pour ce modèle capital.
Sous le camouflage, on devine un gracieux coupé 2+2 places aux lignes galbées. Signe des temps, les nouvelles GranTurismo et GranCabrio seront les premières Maserati disponibles en version 100% électrique. Que les amateurs de musique se rassurent, un bouilleur à essence restera disponible, en l’occurrence le 3.0 V6 bi-turbo «Nettuno» de la MC20. Infos et photos dans les mois qui viennent…
Après le coupé viendra la version « plein air » de la MC20. Toujours en phase de tests, la Maserati MC20 Spider conserve le 3.0 V6 turbo central arrière de 630 ch et 730 Nm, couplé à une boîte à double embrayage et 8 rapports du coupé et pourrait être officiellement lancée dès 2022, avant l’arrivée d’une version 100 % électrique de la supersportive au trident.
Le petit constructeur d’Hiroshima propose des modèles stylés au caractère affirmé et aux qualités routières dynamiques. Il se distingue aussi par des choix techniques originaux, comme un moteur rotatif pour prolonger l’autonomie de son SUV électrique…
Attendu en 2022
L’an prochain, le SUV électrique MX-30 pourra disposer d’un moteur à essence additionnel pour prolonger son autonomie. On attend aussi un grand SUV : le CX-60. Il sera suivi en 2023 par le CX-80, encore plus grand et pouvant embarquer 7 passagers.
Esthétiquement très original, notamment avec ses portes arrière à ouverture inversée, ce crossover électrique n’est cependant pas très performant (145 ch) et souffre surtout d’une autonomie officielle de seulement 200 km (batterie de 35 kWh). Pour prolonger le rayon d’action, le modèle pourra disposer d’un petit moteur à essence faisant office de générateur (comme ce fut le cas un moment dans la BMW i3). On ne connaît pas encore les caractéristiques de ce moteur, mais on sait qu’il sera de type rotatif, comme celui des anciennes sportives RX-7 et RX-8. Cette petite turbine à essence viendra à la rescousse de l’électrique au cours du premier semestre 2022.
Ce futur SUV se situera un cran au-dessus du CX-5. Le CX-60 sera aussi le premier modèle Mazda doté d’un propulseur hybride rechargeable. On n’en connaît pas les détails techniques ; on sait seulement qu’il associera un 4-cylindres à essence et un moteur électrique. Le CX-60 devrait aussi inaugurer la nouvelle génération de moteurs à essence Skyactiv-X à six cylindres en ligne et les nouveaux Diesel Skyactiv-D, qui seront associés à un système d’hybridation légère 48 V.
Le constructeur étoilé fait la course aux modèles électriques. Il en tombe de partout : du petit SUV EQB à la limousine EQS. Et ce n’est qu’un début… Dans un autre genre, on voit aussi débarquer la toute nouvelle SL, pour déjà rêver aux doux mois d’été.
Attendu en 2022
Cette année arrive la première AMG hybride : la GT 63 S E Performance, dont le 4.0 V8 bi-turbo est assisté d’un moteur électrique de 204 ch, pour une puissance combinée de… 843 ch! La batterie de 6,1 kWh permet de couvrir 12 km en électrique pur. C’est aussi cette année qu’arrivera le SUV électrique EQB. Il sera suivi au printemps par la berline à pile EQE et le nouveau roadster SL. Plus tard dans l’année, on attend la nouvelle génération du SUV compact GLC. La Classe S aura également droit à une deuxième variante hybride et à des déclinaisons AMG. Et fin 2022-début 2023, on devrait voir débarquer un imposant SUV électrique de grand luxe, dérivé de l’EQS et qui se déclinera aussi en version hyper luxueuse badgée Maybach. Mercedes lancera aussi une version électrique de son Classe G.
L’EQB est la version électrique du GLB. Il en conserve les 7 places, de même que la banquette centrale coulissante et inclinable. Le coffre perd par contre jusqu’à 100 litres en configuration 5 places. Deux versions sont proposées: 300 4Matic de 228 ch et 350 4Matic de 292 ch, à transmission intégrale dans les deux cas. Leur batterie de 66,5 kWh assure une autonomie officielle de 419 km. Une version traction à plus grande autonomie sera proposée à terme. Le tarif n’est pas encore connu.
Elle se situe un cran en dessous de l’EQS, mais en reprend sa base technique (suspension pneumatique, roues arrière directrices) et sa planche de bord spectaculaire à 3 écrans. Privée de hayon, l’EQE (4,95 m) sera proposée en deux versions, dont l’entrée de gamme EQE 350 à moteur arrière de 292 ch. La batterie de 90 kWh utiles autorise une autonomie officielle allant de 545 à 660 km et accepte jusqu’à 170 kW de puissance de charge en DC. L’EQE sera lancée au printemps et risque bien de donner un coup de vieux à la Tesla Model S, qui file sur ses 10 ans.
Cette 8e génération de SL (dites Mercedes-AMG SL) doit à la fois remplacer sa devancière, mais aussi les Classe S Cabrio et AMG GT Roadster. Elle est construite sur une nouvelle plateforme (mélangeant aluminium, acier, magnésium et fibres composites) et opte pour un toit en toile, plus léger de 21 kg que l’ancien couvre-chef en acier. Cette capote triple couche se plie ou se déplie en 15 secondes, y compris en roulant, jusqu’à 60 km/h. Un chauffage de nuque est intégré aux sièges avant et, surprise, la SL gagne deux (petites…) places arrière. Développée par le département AMG, cette nouvelle SL se veut plus dynamique et disposera pour la première fois d’une transmission intégrale et de roues arrière directrices. Mais elle pèse tout de même près de 2 tonnes… Sous le capot se niche le 4.0 V8 bi-turbo, fort de 476 ch (55 4MATIC+) ou 585 ch (63 4MATIC+). La gamme s’étoffera à terme, notamment avec une variante hybride à hautes performances.
MG n’a plus de britannique que son passé... La marque vogue désormais sous pavillon chinois et ne produit plus de sportives à essence, mais des SUV électriques. Les temps changent ! Mais cette nationalisation chinoise replace la marque dans son temps et lui donne l’élan.
Attendu en 2022
Pour 2022, MG se lance dans un nouveau segment : celui du break. Mais toujours à pile. Le MG 5 est d’ailleurs le premier break électrique du marché ! D’autres nouveautés ne sont pas à exclure en cours d’année, dont peut-être un grand SUV.
Ce break (4,54 m) est presque 10 cm plus court qu’une Renault Mégane Grandtour hybride plug-in, mais offre près de 200 litres de coffre en plus. Il cache pourtant de plus grosses piles sous son plancher, puisqu’il carbure exclusivement à l’électricité. Le modèle sera lancé avec une batterie de 61 kWh (autonomie de 400 km). Une version à batterie de 50 kWh suivra, avec une autonomie de 320 km. Et le modèle dispose d’un chargeur AC triphasé de 11 kW. Ce break électrique développe 156 ch et 260 Nm de couple. Il peut aussi tracter un attelage de 500 kg et poser 75 kg de bagage sur son toit. La commercialisation est prévue au premier trimestre 2022, sans doute à partir de 30.000 €.
Morgan
La petite enseigne artisanale britannique poursuit sa route, détenue depuis 2019 par le fonds d’investissement italien Investindustrial. Mais la famille Morgan garde une part minoritaire de cette entreprise fondée il y a plus de 110 ans par Henry Frederick Stanley Morgan.
Attendu en 2022
Morgan sort d’une année 2021 bien occupée sur le plan des nouveautés avec les mises à jour des Plus Four et Plus Six et la présentation de l’aventureuse Plus Four CX-T, mais 2022 devrait voir arriver la nouvelle génération de la 3 Wheeler, toujours avec un moteur thermique.
Ressuscitée en 2011, la 3 Wheeler a quitté le catalogue fin 2020. Mais le tricycle nous reviendra au printemps de cette année dans une toute nouvelle mouture. Il restera fidèle au moteur thermique posé sur le train avant, mais troquera son V2 de moto contre un 3-cylindres en ligne atmosphérique de chez Ford. Plus d’infos dans les mois qui viennent…
L’arrivée du nouveau Qashqai a redonné du souffle à Nissan, qui s’apprête aussi à enfin élargir sa gamme de véhicules électriques, avec un grand SUV. En attendant un futur petit crossover à pile…
Attendu en 2022
On attend cette année le SUV électrique Ariya, dont le lancement a été reporté à cause de la pénurie de semi-conducteurs. L’autre grande nouveauté sera l’arrivée du nouveau X-Trail. En utilitaire, on attend aussi le nouveau Townstar, qui est un clone technique du dernier Kangoo de Renault. Et en compétition, Nissan a confirmé son engagement dans le Championnat du Monde de Formula E jusqu’en 2026.
Ce grand frère de la Leaf mesure 4,60 m de long, soit environ 10 cm de moins qu’une BMW X3 électrique. Le poste de conduite est très stylé et connecté, et les batteries sont implantées sous le plancher, au centre de la voiture, afin de ne pas trop rogner le coffre. Mais celui-ci n’est pas très grand: 468 litres banquette en place, voire 415 pour les versions 4x4, contre par exemple 510 pour la BMW iX3. L’Ariya se déclinera en 4 variantes, affichant plusieurs niveaux de puissances (de 218 à 394 ch), comptant 2 ou 4 roues motrices et embarquant deux batteries différentes (63 ou 87 kWh), avec une autonomie théorique comprise entre 360 et 500 km selon le modèle. Le prix n’était pas encore connu au moment de boucler ce dossier.
Le nouveau X-Trail ne sera commercialisé qu’à l’été. Mais la version européenne sera très proche de la version chinoise présentée au dernier salon de Shanghai. Grand frère du Qashqai, le nouveau X-Trail lui empruntera sa planche de bord, mais restera disponible en 7 places et aussi en 4x4. Une version hybride autorechargeable sera proposée, tout comme dans le Qashqai.
Rien que de l’essence pour commencer. Le Nissan Townstar, déclinaison à peine modifiée du Renault Kangoo, ne roule pas au gazole. Y compris en utilitaire. Pour les familles, la variante ludospace débute sa carrière commerciale européenne avec le 1.3 l essence de 130 ch et 240 Nm, associé à une boîte manuelle. Une version électrique devrait arriver plus tard. Fidèle au style du Kangoo, le Townstar se différencie par sa calandre et par les finitions proposées. Pour le reste, c’est du pareil au même.
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