En Belgique, le carsharing DriveNow n’évolue pas dans le sens voulu par BMW. Lancé en juillet 2015, ce service d’autopartage en free floating (pas besoin de déposer le véhicule à une station pour mettre fin à la location court terme) accumule les pertes. C’est normal de ne pas être bénéficiaire directement, mais les chiffres sont en-deçà des prévisions. Ainsi, en 2017, DriveNow Belgique a perdu 3,25 millions d’euros après une perte de 2,24 millions d’euros en 2016 selon L’Écho. De l’aveu même de Christian Lambert, le CEO de DriveNow Belgium, dans les pages du quotidien économique : les pertes sont 900.000 € plus élevées que prévu. Alors que BMW pensait pouvoir arriver au point de rentabilité en 2018, il faut le repousser à 2020, voire 2021. Néanmoins, le coût d’exploitation est plus faible à Bruxelles que dans d’autres villes.
Problèmes belges
DriveNow Belgique pointe en particulier le fonctionnement des voitures de société dans notre pays. Il n’inciterait pas à passer à d’autres solutions. De plus, la société d’autopartage pointe du doigt le budget mobilité. Celui-ci ne pourra être utilisé que dans le cadre des déplacements professionnels. En l’ouvrant aux trajets privés, cela pourrait aider à développer les services de carsharing, tout comme l’opportunité d’utiliser le train le week-end. Et puis il y aussi la problématique typiquement belge : la zone de couverture ne couvre pas l’ensemble de la Région bruxelloise et aucune commune de la périphérie. Ce qui limite l’attrait du service nécessitant un app sur smartphone. Enfin, le Belge moyen ne semble pas encore prêt à céder aux sirènes du carsharing. La clientèle actuelle est surtout une population à hauts revenus ne bénéficiant pas de voiture de société.
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