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Mobilité / L’avenir de l’automobile en Belgique – Usages, Défis et Durabilité

La Belgique fait face à un tournant majeur en matière de mobilité, confrontée aux défis environnementaux, infrastructurels et d'accessibilité. Mais qu’en pensent les Belges ?

Une enquête auprès de 1000 Belges révèle des contrastes régionaux : la Flandre, avec ses infrastructures cyclables avancées et l'adoption croissante des motorisations électriques, devance la Wallonie, où les alternatives à la voiture individuelle peinent à se développer. Ce sondage dresse un portrait détaillé des usages et frustrations des Belges face à la transition énergétique. Les résultats mettent en lumière des tendances significatives et des pistes pour un avenir associant durabilité, praticité et efficacité.

La voiture, un pilier de la mobilité belge

Avec plus de 6 millions de voitures particulières en circulation et malgré les efforts pour promouvoir des alternatives durables, la voiture reste le moyen de transport principal pour 90,5 % des Belges sondés, avec un usage quotidien pour plus de la moitié des répondants.

Les motorisations thermiques restent majoritaires (essence : 40,7 %, Diesel : 31,9 %), bien que la proportion de véhicules électrifiés soit en nette progression avec 59 % des immatriculations de voitures neuves en 2023.

Les contrastes régionaux sont marquants : en Flandre, la transition vers les motorisations dites «vertes» est plus avancée. 47,6 % des néerlandophones sondés envisagent l'achat d'un véhicule électrique ou hybride, contre seulement 28,2 % des francophones. Cette différence se reflète aussi dans les usages, avec un attrait plus marqué pour le vélo en Flandre, tandis que la Wallonie privilégie la marche à pied et les transports en commun comme alternative à la voiture.

L’impact environnemental reste un critère secondaire dans le choix d’un véhicule, derrière le prix, le confort et la consommation de carburant. Une transition culturelle en cours mais freinée par des obstacles économiques et la faible crédibilité des communes quant à leur capacité à améliorer la mobilité.

Frustrations et attentes : un système perfectible

61,5 % des participants seraient prêts à utiliser davantage les transports en commun si des améliorations significatives étaient apportées en termes d’horaires, de fiabilité (retards, grèves) et de densité du réseau en zones rurales, notamment en Wallonie où les attentes sont particulièrement fortes.

En comparaison de la Flandre, la Wallonie souffre d’un manque criant de pistes sécurisées pour cyclistes et piétons. Par ailleurs, 76,3 % des répondants citent l’état des routes comme priorité absolue d’amélioration, suivi des pistes cyclables pour les Flamands et du réseau de transports en commun pour les Wallons.

Le covoiturage, bien qu’évoqué comme une solution, reste marginal puisque seuls 2,6 % des répondants déclarent utiliser le covoiturage régulièrement comme alternative à la voiture, en dépit de politiques incitatives manifestement insuffisantes.

Perspectives : au-delà de l’état des routes, des priorités divergentes pour l’avenir

La grande priorité des personnes sondées, toutes régions confondues, concerne l'amélioration des routes et des infrastructures de circulation. Cependant, l’avenir de la mobilité en Belgique reflète des priorités régionales distinctes, mettant en exergue la nécessité d’une approche adaptée aux besoins locaux pour accélérer la transition vers une mobilité plus durable. En Flandre, le développement des infrastructures pour véhicules électriques est au cœur des attentes. En Wallonie, c’est l’amélioration des transports en commun qui prime.

Au-delà de ces aspects structurels, les innovations comme les voitures autonomes suscitent des réserves. À peine 12,9 % des répondants se déclarent prêts à les adopter « sans hésitation », citant des préoccupations sur la sécurité et le manque d’infrastructures adaptées. 14,1 % l’envisageraient « avec quelques réserves » tandis que 73 % s’avèrent encore très sceptiques à cet égard.

Le portrait dressé révèle un pays en mutation, où la voiture reste centrale mais où les aspirations pour des alternatives durables se font de plus en plus entendre. Pour répondre aux besoins des usagers tout en atteignant les objectifs climatiques, la Belgique devra combiner des investissements massifs dans les infrastructures, des politiques incitatives cohérentes, et une sensibilisation accrue des citoyens. À travers une stratégie équilibrée et régionale, le pays pourrait devenir un modèle européen de transition vers une mobilité inclusive et durable.

Pour découvrir les résultats détaillés de cette enquête, cliquez ici !

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