Il existe un pricnipe de base selon lequel la température idéale de fonctionnement d'une batterie oscille entre 20 et 25°C. Plus on s'en éloigne, moins les cellules produisent d'énergie. La NAF (Norges Automobil-Forbund), comprenez le Touring norvégien, tente chaque année de déterminer la proportion exacte de cette perte d'autonomie.
Pour ce faire, les 24 participants de cette édition hivernale ont effectué le même parcours le même jour avec des températures oscillant ce jour-là entre -3 et 7 degrés. On peut donc affirmer qu'il faisait froid.
Les essayeurs s'arrêtent dès que la batterie de chaque voiture présente un niveau de charge entre 10 et 15 %. Car, de manière réaliste, c'est aussi la valeur plancher jusqu'à laquelle l'utilisateur normal irait avant de recharger. Ensuite, les chercheurs calculent la distance qui sépare les modèles participants de l'autonomie WLTP indiquée par leurs constructeurs respectifs.
Entre exagération et sous-estimation
Naturellement, cela a donné lieu à de grandes surprises. Prenons la Tesla Model 3, l'un des véhicules électriques les plus performants du moment. La Tesla l'a d'ailleurs prouvé en parcourant sans effort 531 km. Seulement, le protocole WLTP précise que l'autonomie devrait être de 702 km. C'est donc la Model 3 qui présente la plus grande différence entre la théorie et la pratique, avec 166 km.
À l'autre extrémité du spectre se trouve la Polestar 3. Avec les 537 km qu'elle a parcourus sur une charge, elle s'est avérée être seulement 23 km en dessous de la valeur indiquée dans la fiche technique.
Entre les deux, les 22 autres participants
Source : NAF
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