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Mobilité / Les Belges et la mobilité – Les défis de demain

Rédigé par Frédéric Kevers le 17-01-2025

En collaboration avec Yago, le Moniteur Automobile dresse un bilan de la mobilité en Belgique et des défis à relever. Premier constat, le Belge reste attaché à sa voiture !

Dans le cadre d’une enquête réalisée avec notre partenaire Yago – spécialiste en assurances – nous avons voulu en savoir plus sur le rapport des Belges à la mobilité. L’enquête s’articulait sur deux grandes thématiques : d’une part et les problèmes, défis et solutions liés à la mobilité d’autre part. Dans cette deuxième partie, nous abordons les problématiques liées à la mobilité des individus en fonction des différentes évolutions du cadre légal (électrification, objectifs environnementaux, etc.) et des limitations des personnes devant se déplacer (coût, flexibilité, etc.).

Retrouvez la première partie de cette enquête en cliquant ici.

Qui a répondu ?

L’enquête a totalisé un bon millier de répondants dont 98 % disposaient d’un véhicule personnel. De manière générale, les tendances qui seront observées dans les conclusions de ce sondage reflètent le point de vue des automobilistes particuliers puisque 79,3 % des répondants disposant de leur propre véhicule sont propriétaires de ce dernier, seuls 13,6 % profitant d’un véhicule de société. Précisons encore que la gent féminine représente un peu moins de 10 % des personnes ayant répondu à l’ensemble du questionnaire.

Quelles alternatives à la voiture ?

Il ressort de l’enquête que les modes de transports alternatifs à la voiture les plus prisés varient selon la région considérée. En Flandre, le vélo représente la solution de prédilection pour 57,9 % des personnes interrogées contre 43,5 % pour la marche à pied et 26,2 % pour les transports en commun. En Wallonie et à Bruxelles, la marche à pied constitue l’option la plus prisée pour 37,7 %, devant les transports en commun (29,6 %) alors que le vélo et les deux-roues motorisés représentent le choix d’environ 19 % des personnes ayant répondu à l’enquête. Au Nord du pays, 15,6 % des répondants préfèrent ne pas se déplacer du tout plutôt que d’opter pour un autre moyen de locomotion, contre 27,2 % au Sud du pays.

De même, l’enquête révèle que 76,7 % des personnes interrogées n’utilise qu’un seul moyen de transport au quotidien, tandis que seuls 3,2 % combinent différentes solutions chaque jour. Cela démontre que l’offre multimodale ne séduit pas les Belges, faute d’infrastructures et/ou d’incitants à la hauteur.

Et la voiture électrique ?

La voiture restant le moyen de transport privilégié, se pose la question des véhicules électriques ou hybrides, considérés comme étant plus écologiques, avec ici aussi des différences marquées sur le plan régional. En Flandre, près d’un répondant sur deux envisage sérieusement l’achat ou l’utilisation d’une voiture électrique ou hybride, tandis que 29,1 % pourraient s’y intéresser dans un avenir proche. En Wallonie et à Bruxelles, ils sont 40 % à n’avoir jamais envisagé une telle solution et seuls 28,1 % y réfléchissent sérieusement.

Dans tous les cas, la décision de passer à une voiture électrifiée, ou à tout le moins classifiée comme véhicule écologique, pourrait être influencée par l’octroi d’incitations fiscales ou de subventions pour 52,9 des personnes interrogées. Il s’agirait donc là d’une initiative gouvernementale importante mais pas prépondérante.

 

Et les pouvoirs publics ?

Outre l’octroi d’avantages financiers à l’achat ou l’utilisation d’un véhicule électrique/hybride/écologique ou de solutions de mobilité alternatives, les mesures prises par les pouvoirs publics en termes d’infrastructure jouent également un rôle. Or, il semble que le bât blesse en ce domaine, dans toutes les régions. À la question « Pensez-vous que les initiatives de votre commune pour améliorer la mobilité sont efficaces ? », les réponses « Oui très efficaces » et « Oui, assez efficaces » ne récoltent que 2 et 5,4 % au niveau national, tandis que 38,1 % des personnes interrogées estiment qu’elles ne sont pas du tout efficaces et 25,9 % les jugent peu efficaces. Un constat édifiant qui met en exergue l’absence de politique cohérente, conséquente et compétente en matière de mobilité, tant au niveau national, que régional ou local.

Quelle vision pour demain ?

Nous avons donc posé les questions des attentes des Belges en matière de mobilité. Ici aussi, les réponses varient en fonction des régions. Les Bruxellois et les Wallons attendent avant tout une amélioration des transports en commun (53,2 %) et sont 31,2 à réclamer un développement accru des infrastructures de recharge pour les voitures électriques tandis que 28,2 % misent sur le développement de nouvelles technologies, telles que les voitures autonomes ou l’intelligence artificielle notamment. Les Flamands mettent davantage l’accent sur le réseau de recharge pour VE (47,6 %) et les nouvelles technologies (38,2 %) tandis que l’amélioration des transports en commun préoccupe 35,9 % d’entre-eux.

Lorsque leur est posée la question des modes de transports qui seront les plus utilisés dans 10 ans, les voitures électriques s’adjugent 47,8 % des suffrages, ici aussi avec une disparité entre Nord et Sud du pays avec respectivement 56,5 et 43 %. L’écart est encore plus manifeste concernant les transports en commun (19,7 et 41,1 %). Preuve, si besoin en était de la nécessité d’apporter des solutions variables et adaptées en fonction des contingences spécifiques des différents cas de figure.

À la lecture des résultats de cette étude, trois constats émergent :

  • La voiture reste le moyen de transport privilégié des Belges, quelle que soit la région considérée, mais le choix des solutions alternatives varie fortement entre le Nord et le Sud du pays.
  • Les Belges sont insatisfaits par les mesures prises au niveau communal, régional ou national en matière de mobilité alternative.
  • Un énorme travail d’amélioration et de développement est nécessaire en termes d’infrastructures routières, de recharge pour les véhicules électriques et d’offre pour les transports en commun, tant sur le plan du réseau que de la fiabilité du service.

Si aujourd’hui la voiture reste reine dans notre pays, cela s’explique donc en grande partie par l’absence d’alternative crédible et « équivalente » tant en matière d’aspects pratiques que de flexibilité et de confort. Le coût de la mobilité, s’il reste une préoccupation évidente, constitue cependant un facteur secondaire sur lequel prévalent la qualité et la quantité du service et des infrastructures.

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