L’ULB et la VUB ont mené une enquête auprès de 539 conducteurs de voitures de société ou de voitures « salaire » comme on les appelle aussi. On sait que ce système est très ancré dans notre paysage fiscal, mais manifestement aussi dans l’esprit de la population et en particulier de ceux qui en bénéficient. L’enquête indique en effet que 80 % des sondés refusent totalement de se séparer de leur voiture de société et cela même en échange d’un complément de salaire fiscalement avantagé comme l’est la voiture de société.
Des différences
Les résultats montrent toutefois que les réponses diffèrent en fonction de l’âge et de la zone d’habitation, urbaine ou rurale. Ainsi, dans les zones rurales, moins bien desservies par les transports en commun, les utilisateurs sont plus réfractaires à se défaire de leur voiture « salaire ». Dans la même logique, ceux qui ne voudraient pas la lâcher sont aussi ceux qui se sentent le moins concernés par les questions environnementales et qui sont les moins utilisateurs des solutions alternatives, transports en commun compris.
Un cinquième dirait « oui »…
À côté de ces 80 %, le cinquième restant se dit intéressé par une alternative à la voiture de société. Parmi les solutions proposées ou mises en avant par les sondés, il faut citer le surcroît d’argent en fin de mois (700 €), les transports en commun (70 %), l’autopartage (62 %), le vélo d’entreprise (60 %) et la mobilité comme service (Uber, etc. pour 58 % des réponses).
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