Après Renault en janvier, 4 sites de PSA (Saint-Ouen, Vélizy, La Garenne-Colombes, Carrières-sous-Poissy et Montbéliard) ont reçu la visite d’agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) des autorités françaises ce jeudi 21 avril dans la matinée. Ce service du Ministère de l’économie a perquisitionné les locaux du constructeur français, dans des unités de recherche et développement et de mise au point des moteurs, suite à des anomalies constatées lors de tests officiels d’émissions de la « Commission Royal ». Pour rappel, dans la foulée du trucage des moteurs Diesel Volkswagen, le gouvernement français avait pris l’initiative de contrôler des dizaines de modèles.
Collaboration pleine et entière
Les perquisitions font suite à des taux d’émission en oxyde d’azote NOx constatés par les enquêteurs sur trois modèles du groupe. Ces opérations entrent dans le cadre des procédures habituelles et ne signifient pas nécessairement un cas de fraude avérée de la part de PSA. Le constructeur français a d’ailleurs lui-même annoncé la visite des équipes de la DGCCRF. Il collabore pleinement avec les « autorités compétentes ». Celles-ci se sont surtout focalisées sur les ordinateurs et les portables de collaborateurs de PSA. Cette visite a quelque peu surpris les équipes du groupe d’autant que les véhicules Peugeot, Citroën et DS sont dotés depuis 2013 de la technologie SCR, a priori plus efficace que les pièges à NOx utilisés par ailleurs.
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