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Lancé fin 2020 et restylé fin 2024, le Mokka a des gènes français : il est produit près de Paris et partage sa plateforme avec les DS 3 Crossback et Peugeot 2008. Ce qui est plutôt un bon point, tant ces deux modèles sont aboutis. L’aménagement de l’habitacle est cependant spécifique à Opel, avec une console centrale axée vers le conducteur et un combiné d’instruments totalement numérique avec depuis le lifting un système multimédia peaufiné intégrant l’assistant ChatGPT. La finition est globalement de belle facture et les rangements sont intéressants. Les sièges avant sont plaisants à l’œil et au toucher. Mauvais point, par contre, pour l’accès à l’arrière, qui n’est pas aisé. Et les adultes se sentiront cependant assez «confinés» à cause de la haute ceinture de caisse réduisant la visibilité latérale. Quant au coffre, il est plutôt limité. Et la modularité est basique, puisque l’on ne trouve pas ici de banquette coulissante.
Sous le capot, en plus de la version électrique, on trouve le 3-cylindres français 1.2 turbo à essence, proposé en 130 ch (boîte automatique 8 rapports) ou 136 ch (boîte manuelle), et en version micro-hybridée de 136 ch avec boîte robotisée eDCT et chaîne de distribution au lieu de la courroie. Plus de Diesel au programme. Sur la route, le Mokka affiche un comportement prévisible et plaisant. La direction est directe, mais un peu avare en retour d’informations.
Bien qu’Opel soit désormais totalement dépendante de la technologie française, ce Mokka est bien plus qu’une simple copie de Peugeot ou Citroën. Il affiche sa propre personnalité et l’existence de cette Opel se justifie donc pleinement, d’autant que le style est alléchant.