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Cette 8e génération de la SL remplace à la fois sa devancière, mais aussi la Classe S Cabrio. Le modèle a opté pour un toit en toile, plus léger de 21 kg que l’ancien couvre-chef en acier. Cette capote triple couche se plie ou se déplie en 15 secondes, y compris en roulant, jusqu’à 60 km/h. Un chauffage de nuque est intégré aux sièges avant et cette génération de SL gagne deux (petites…) places arrière. Mais personne n’y sera bien installé à cause d’assises courtes et d’un dossier trop droit. Un mauvais point aussi pour le coupe-vent, compliqué à installer et d’aspect vraiment cheap. On se console avec un habitacle moderne, chic et bien fini.
Cette nouvelle SL se veut plus dynamique que sa devancière : il s’agit en fait du pendant décapotable du coupé AMG GT. Certes, elle pèse près de 2 tonnes, mais il est vrai que le modèle est réellement sportif, avec un train avant hyper tranchant. Par contre, on ne retrouve plus ce toucher de route ouaté et confortable des anciennes SL. Sous le capot, on a le choix entre le petit 2.0 turbo à 4 cylindres de 422 ch (propulsion) ou le 4.0 V8 bi-turbo, fort de 476 ch (55 4MATIC+) ou 585 ch (63 4MATIC+). Ce V8 se décline aussi en version hybride plug-in 63 S E Performance délivrant 816 ch cumulés ! Les versions V8 sont associées d’office à la transmission intégrale, une première pour une SL, et aux roues arrière directrices.
Cette dernière génération de SL n’est plus la voiture de prestige du papy nanti. Le sel de cette voiture est désormais dans la précision de conduite, l’efficacité dynamique et la performance, mais avec toujours une petite touche de confort en plus et désormais 2 (mini-)places arrière.