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Le nom «Artura» fait référence à «Art» et «Futura», les deux philosophies que cette McLaren, lancée en 2021, est censée incarner. Cela n'est cependant guère perceptible dans les lignes de ce coupé, qui semble être un mix de celles des autres McLaren et n'est finalement pas très innovant. À l'intérieur, l'évolution est plus tangible et visible dans le nouveau système d'infodivertissement, dont l'écran est davantage orienté vers le conducteur. L'instrumentation est flanquée de deux boutons: l'un pour régler les modes de conduite du groupe motopropulseur hybride, l'autre pour le châssis.
Après l'hypercar P1, l'Artura est la deuxième hybride rechargeable de McLaren. Sous le capot, on trouve un tout nouveau V6 3 litres de 585 ch associé à une boîte de vitesses robotisée à double embrayage et 8 rapports. Entre les deux, les Britanniques ont inséré un moteur électrique de 95 ch. De concert, les deux moteurs délivrent 680 ch et 720 Nm. Comme McLaren a pu limiter le poids de l'Artura à 1.498 kilos, cette puissance est suffisante pour accélérer de 0 à 100 km/h en 3 secondes tout rond. À un rythme (nettement…) moins rapide, l'Artura, grâce à sa batterie de 7,4 kWh, peut également parcourir jusqu'à 30 km en mode électrique. Cela explique d'emblée pourquoi ce bolide n'émet que 129 g/km de CO2…
Avec l'Artura, McLaren franchit une nouvelle étape dans l'électrification de sa gamme, sans mettre en cause l'ADN sportif et innovant de la marque. Un morceau d'ingénierie particulièrement abouti... qui mériterait une livrée plus innovante!