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Ce SUV est né en 2020 et est basé sur la défunte Fiesta. Cela se remarque aussi à l’intérieur: l’habitacle semble un peu tristounet et on déplore quelques plastiques bas de gamme. Heureusement, l’équipement est très riche dès le premier niveau et comprend même des sièges avant à fonction massage sur le haut de gamme! L’habitabilité est correcte et le coffre est généreux. Il s’offre même un joker, avec sa «Megabox»: ce bac en plastique creusé sous le plancher permet d’embarquer à la verticale des objets mesurant jusqu’à 1,15 m de haut (plantes, sacs de golf, etc.). Et ce bac peut être lavé au jet d’eau car il dispose d’un bouchon d’évacuation.
Sur la route, le Puma est le plus dynamique de son segment, grâce à un train avant tranchant et un équilibre joueur. Dommage qu’il faille payer ces qualités en confort, les suspensions étant un peu raides. En attendant la version électrique prévue courant 2025, l’offre comprend uniquement le 3-cylindres 1.0 turbo EcoBoost à essence, doté d’un système de micro-hybridation et développant au choix 125, 155 ou 162 ch. Seule la version la moins puissante reste disponible avec une boîte manuelle. Quant à la plus puissante, elle a droit au châssis sport ST. À l’été 2024, le Puma a subi un (très) léger lifting, au cours duquel il a également reçu la dernière version du système d’infodivertissement de Ford (Sync4).
Malgré quelques défauts, le Puma fait partie des meilleurs élèves du segment, grâce à un rapport prix/équipement extrêmement intéressant et à un agrément dynamique inégalé dans sa catégorie. De quoi fermer les yeux sur une suspension plutôt tendue…