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Cette seconde génération de R8 est apparue en 2015 et a été remaniée en 2019. Elle conserve la ligne typique de sa devancière, mais semble encore plus énergique. Elle a été élaborée en même temps que la R8 LMS de compétition, avec laquelle elle partage la moitié de ses pièces. Ses montants de toit et son tunnel central en fibre de carbone la rendent 15% plus légère, alors que la rigidité a gagné 40%. L’habitacle baigne dans une atmosphère de course. L’écran multimédia ayant migré vers la planche à instruments, le conducteur dispose d’un cockpit virtuel avec, entre autres, des instruments typiques de la compétition tels qu’un indicateur de température des pneus et un autre affichant les G encaissés. La finition de cette R8 est irréprochable, dans la meilleure tradition Audi.
L’Audi R8, en coupé ou en Spyder, reste fidèle au V10 atmosphérique de 5.2 litres. Il se décline en 620 ch dans la Quattro et en 570 ch dans la RWD (propulsion). Le viscocoupleur de la transmission intégrale quattro a été remplacé par un embrayage multidisque piloté qui adapte en continu la répartition du couple et peut, théoriquement, en envoyer jusqu’à 100% à un seul essieu. Le profil de conduite est paramétrable sur 4 modes et il existe 3 modes différents pour optimiser la motricité. La R8 Spyder, plus lourde, est à peine moins dynamique que la version fermée. Dommage que l'écran pare-vent en tissu ne protège pas toujours efficacement les occupants des turbulences…
L’Audi R8 demeure efficace et bien élevée. Elle se prête donc parfaitement à un usage quotidien, sans pour autant exclure une petite virée sur circuit à l’occasion. Et pour l'été, le Spyder n'est pas mal non plus. Si on peut se le permettre, la R8 est l'une des dernières opportunités de s'offrir un V10 atmosphérique avant que ce type de moteur ne disparaisse.