- Avis Rédaction 16.35 /20
Commençons par saluer le travail des ingénieurs, qui sont parvenus à mettre en production une voiture esthétiquement proche de ses origines – même si on parle plus ici de Nuova Cinquecento des années 2000 que de la cacahuète originale bien évidemment – et à la fois bien ficelée sur le plan technique. La batterie haute tension, une solide dalle remplie de cellules (produite par Samsung) accusant 295 kg à la bascule, a comme souvent été intégrée dans le plancher, entre les essieux pour une bonne répartition des masses et un centre de gravité bas. Sa capacité reste celle de la Fiat 500e que l’on connait, soit environ 38 kWh exploitables, tandis qu’Abarth a aussi repris à son compte les solutions de recharge développées par la marque mère. Le chargeur embarqué de 11 kW est là pour assurer la régénération en courant alternatif tandis que si on branche la 500e sur une borne rapide diffusant du courant continu – typiquement celles qui commencent à fleurir le long de nos autoroutes – celle-ci peut digérer jusqu’à 85 kW. Une valeur largement suffisante, compte tenu de la capacité de la batterie, qui autorise l’Abarth à récupérer jusqu’à 80% sa charge maximale en à peine 45 minutes. Le frein régénératif, lui, n’est actif que sur 2 des 3 modes de conduite proposés (Turismo & Scorpion Street). On en reparlera. Le câble de recharge Mode 3 (adapté aux bornes publiques et privées) est par ailleurs toujours fourni de série chez Abarth, tandis que le Mode 2 (pour recharger sur une prise domestique) est à cocher dans la liste d’options: 350 €. Côté moteur, on a toujours à faire à une machine synchrone à aimant permanent (produit par GKN) comme dans la Fiat, mais avec des caractéristiques revues pour offrir plus de puissance et de couple: 155 ch et 235 Nm, soit respectivement 37 ch et 15 Nm de plus que dans la cousine de Turin. Si en coulisse, il se murmure déjà que ce bloc GKN pourrait largement sortir 200 ch, Abarth reste muet sur le sujet, histoire de ne pas faire trop d’ombre au lancement de cette 500e… première mouture, sans doute. Quoi qu’il en soit, la voiture n’a pas été développée au rabais. En témoigne par exemple son réducteur spécifique - 10,2:1 contre 9,6:1 pour la Fiat – repensé pour offrir d’avantage de nervosité et de ressources. Ou encore ses nouveaux freins à disques à l’arrière, en remplacement des petits tambours proposés sur la Fiat. Pour le reste, l’Abarth 500e hérite de combinés ressorts/amortisseurs plus fermes, de jantes plus larges et de pneus Bridgestone Potenza spécifiquement développés pour elle. Enfin, pour offrir plus de sécurité à ses passagers elle est aussi dotées d’une panoplie d’aides à la conduite, telles que le régulateur de vitesse, le freinage d’urgence automatisé, l’avertisseur de présence dans les angles morts des rétroviseurs (sur Turismo) ou encore l’anti-dévoiement actif… heureusement facilement déconnectable!
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Version testée
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abarth 500 42-kWh 114kw
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Catégories
- Citadines
Carburant
- ELEC
CO2
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Puissance
155 CVDimension
3673 m
Volume Coffre
185 à 550 LBatterie électrique
264 km - 17.2kWh/100km42.24 kWh - 11 kW (AC) - 85 kW (DC)
Dans cet article : Abarth, Abarth 500
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