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Essai détaillé / Abarth 500e: Virevolteuse

Rédigé par Cedric Derese le

Le sorcier Carlo Abarth n’aurait sans doute jamais imaginé que ses petits bolides puissent un jour carburer à l’électricité, comme un lave-linge ou une machine à café… Pourtant, près d’un demi-siècle après sa disparition, son nom est encore inscrit en grandes lettres sur le capot d’une 500e! Esprit, es-tu là?

  • Avis Rédaction 16.35 /20

Alors qu’il est toujours possible d’acquérir une Abarth 695 (1.4 T à essence de 180 ch) pour 28.190 €, il faut malheureusement débourser au minimum 37.790 € pour une 500e! Le prix de la technologie électrique bien sûr, mais aussi le signe que la marque souhaite véritablement se tourner vers une clientèle un peu plus «premium», voire séduire les indépendants ou les sociétés à la recherche d’une petite auto sympa 100% déductible. Quoi qu’il en soit, l’équipement est adapté au prix et la 500e est plutôt bien fournie. De série, la version «de base» dispose déjà d’une climatisation automatique, d’un combiné TFT 7’’, d’un bel écran tactile de 10,25’’ avec navigation intégrée, d’un système d’accès Keyless Go, de capteurs de luminosité, de pluie et d’obstacle à l’arrière ainsi que de toutes les aides à la conduite déjà évoquées au chapitre Techno. Pas de compromis non plus sur l’aspect visuel avec des feux avant full led, des phares arrières à diodes et des jantes en alliage 17’’ Matt Grey. Pour 4.000 € de plus – soit 41.790 € – les plus exigeants pourront toujours opter pour la version Turismo, telle qu’illustrée dans ces pages. Avec des jantes de 18’’, des vitres surteintées, une sellerie cuir/Alcantara, un système audio JBL et un toit panoramique, entre autre. Pour la peinture extérieure, Abarth s’en tient à 5 teintes dont une seule – le blanc Antidoto - est commandable sans supplément. Pour le rouge Adrenalina, le noir Venom, le bleu Veneno ou le vert Acido (tel qu’illustré ici) il faudra débourser 600 € de plus. 
Reste à parler de la consommation, point d’autant plus critique sur une auto 100% électrique qu’il fixe le rayon d’action entre les pauses recharge. Soyons honnête, cette Abarth 500e nous a surpris par son appétit très mesuré! Sur l’ensemble de notre essai, sa moyenne s’est fixée à 16,5 kWh/100 km. Une valeur relativement basse compte tenu de l’enthousiasme que cette petite italienne a suscité chez nous à chaque fois que nous avons pris le volant. À la faveur d’un parcours principalement urbain, sur lequel le frein régénératif a certainement fait plus que son office, nous sommes même descendu jusqu’à 15,4 kWh. Et un nouveau bravo pour cette cinquencento elettrica! Fiat… pardon, Abarth annonce 42,2 kWh de capacité pour la batterie de la 500e, dont seulement 37,8 kWh sont réellement exploitables. L’autonomie réelle de la voiture varie dès lors entre 200 et 245 km… ce qui limite tout de même quelque peu son champs d’action. Cela dit, dans ce genre de gabarit, personne ne fait mieux. Ni la Honda e, ni la Mini Electric. Dont acte. 

Version testée

Consommation mixte NC
Emission de CO2 0 g/km
0 à 100 km/h 0,00 sec.
1000m départ arrêté NC
Prix de revient au km 0,32 €
ATN mensuel NC

Dans cet article : Abarth, Abarth 500

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