Essai détaillé / Porsche Macan 4: Sans bruit er sans scrupules

Guère révolutionnaire à l’extérieur, le Macan électrique ne surprend pas non plus à l’intérieur avec un style connu des dernières réalisations estampillées Porsche. On retrouve un mobilier aux lignes simples, aux coloris majoritairement sombres et à l’ergonomie bien agencée. Le petit volant tombe bien en main, doté de commandes analogiques au maniement qualitatif et intuitif. Comme son cousin Audi, le Macan propose jusqu’à trois écrans – un tableau de bord digital de 12,6 pouces, un écran central d’infodivertissement de 10,9 pouces et une troisième dalle de même taille devant le passager avant, le tout étant ici aussi géré par Android Automotive OS avec l’intégration réussie d’une multitude d’apps connues des utilisateurs de l’univers Google ou spécifiques à Porsche. L’ergonomie générale du cockpit est plutôt réussie avec des réglages amples permettant de trouver une position de conduite parfaite. En revanche, la qualité de certains plastiques – à base de matériaux recyclés – au niveau des panneaux de porte ou le dos des sièges avant, notamment, laisse à désirer. De même, les commandes tactiles sur la console centrale pêchent par un ressenti un peu bon marché. Très confortables, les sièges avant monobloc limitent la visibilité vers l’avant des passagers arrière. Ces derniers se raviront d’une banquette bien dessinée – pour deux – et de la luminosité perçant par le toit ouvrant panoramique au cœur d’un habitacle plutôt sombre. L’accès à la banquette s’avère cependant un peu étriqué. Cette dernière est rabattable en trois partie, dégageant un plancher de chargement plat très pratique. On regrettera cependant que le hayon très incliné limite la hauteur de chargement dans le coffre.