Arrivés trop tard la veille, nous n’avions pas vu la ville de Comodoro Riviadana. Et ce n’est pas une perte dans le sens où, bien qu’aux avant-postes de l’océan Atlantique, il s’agit d’une cité dortoir en béton qui sert de refuge aux milliers d’ouvriers qui travaillent dans les mines à ciel ouvert d’or, d’argent ou d’uranium se trouvant à quelques encablures dans les terres. Il nous faudra parcourir près de 800 km aujourd’hui pour relier Rio Gallegos, étape indispensable pour atteindre le ferry qui nous mènera en Terre de Feu, ce chapelet d’îles étant coupé du continent.
Tracer tout droit
Les paysages sont toujours somptueux. Les steppes arides s’étendent à perte de vue tandis que, parfois, l’unique route rectiligne vient lécher les bords de l’océan Atlantique avant de se ré-enfoncer dans les terres. C’est un peu comme un paysage qui tourne en boucle devant nos yeux : des plaintes parsemées de buissons et de touffes d’herbe jaunis par la sécheresse et entre lesquelles se dressent de grosses collines qui évoquent quelque part les Highlands. Du coup, sur cette route n°3 déserte et qui permet de voir à des kilomètres en amont, on a tendance à pousser sur la pédale de droite... Pour constater que, malgré le porte-bagages et l’attirail qu’il emporte, l’insonorisation reste tout à fait étonnante à bord de cette Countryman. Le tricylindre ne donne pas de voix non plus et, en tous cas, il laisse avec l’impression d’un moteur de plus grosses cylindrée. Merci à l’hybridation qui aide de son boost électrique quand il s’agit de mettre un grand coup. Belle occasion donc de faire plus ample connaissance avec les compagnons de voyage de notre voiture : Dario le photographe qui a parcouru le monde dans tous les sens et Moritz, le jeune et sympathique accompagnant de Mini.
Avant le Ferry
La nuit est à nouveau tombée lorsque nous arrivons à Rio Gallegos. A table, il faut faire le point et s’organiser pour gérer au mieux les passages de frontières de demain. Car pour arriver en Terre de Feu et atteindre Ushuaïa, il nous faudra quitter l’Argentine en prenant un ferry puis entrer au Chili pour ensuite le quitter immédiatement et ré-entrer en Argentine. A voir les frontières sur notre carte Google, on se demande parfois comment les choses se sont négociées tant elles semblent inexplicables, ce bout de continent étant littéralement coupé en deux. Mais peu importe, même si la route est longue et parsemée d’embûches, nous rallierons la plus australe des villes du monde, c'est juré !
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