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Reportage / Mini Panamericana – Jour 1 : Se mettre dans le bain

Rédigé par David Leclercq le 29-08-2018

Mini a entrepris de parcourir toute la route panaméricaine qui traverse le continent du nord au sud, depuis l’Alaska jusqu’à Ushuaïa en Terre de Feu. Un périple de 25.000 km auquel Le Moniteur Automobile prend part. Première étape : Santiago - Tremuco

Le jour se lève sur Santiago. Il fait froid – normal, c’est l’hiver en plein août – et brumeux, la cordière des Andes retenant la brume et la pollution dans cette cuvette de 5 millions d’habitants. Nous sommes arrivé la veille, histoire de nous mettre dans le bain et de nous imprégner des motivations de Mini de parcourir l’Amérique du nord au sud par la fameuse route panaméricaine qui relie Prudhoe Bay en Alaska jusqu’à Ushuaïa en Terre de Feu. Sa longueur varie entre 24.000 et 48.000 km selon la route choisie car cette panaméricaine est au final un ensemble de routes et de voies rapides tricotées à travers tout le continent.

Dallas, Texas

Mini n'est en revanche pas parti de Prudhoe Bay, histoire que le périple reste gérable dans le temps, surtout avec 3 voitures engagées. L’idée est, outre la découverte, de promouvoir le petit SUV Countryman qui a forcément le vent en poupe comme tous ses congénères de la catégorie. Et il s’agissait aussi de montrer que son système hybride rechargeable – qui constitue plus que jamais une motorisation d’avenir – est d’une fiabilité exemplaire, chose prouvée jusqu’ici puisque aucune voiture n’a rencontré de problème alors même que certains pays traversés ont mis les véhicules à rude épreuve. Les autres participants qui quittaient l’événement et avec qui nous avons pu échanger nous ont copieusement parlé de la Colombie et de son réseau en piteux état. Pour se donner une idée, il leur aura fallu 10 heures pour parcourir 70 km tant les chemins étaient défoncés.

700 km au menu

La première étape de notre périple doit nous mener de Santiago à Tremuco, une ville située sur la célèbre « route 5 » – la panaméricaine – à 700 km plus au sud. S’agissant d’une région peuplée et plutôt industrialisée, c’est un long serpent de bitume à deux bandes qui se déroule devant nous. On cruise dès lors tranquillement en admirant les paysages ou plutôt... les plaines agricoles où on produit la grande majorité des vins chiliens. La conduite et apaisante car même avec un trafic dense, les conducteurs chiliens restent calmes et très polis. Les kilomètres s’avalent gentiment et on se prend à apprécier le confort de suspension de cette Mini Countryman. Au ravitaillement, on observe tout de même la monte pneumatique qui est d’une taille raisonnable et constater que nous évoluons sur des pneus hiver. Andreas, notre hôte, nous adresse un sourire et nous indique qu’il n’y avait pas le choix et que ces pneus s’ils s’avèrent moins adaptés pour l’heure, nous seront précieux vers la fin de notre périple, c’est-à-dire à travers la Patagonie et, surtout, en Terre de Feu, ce célère archipel d’îles qui borde l'extrême-sud du continent. On a déjà hâte d’être demain où nous rapprocherons un peu plus de cette Patagonie en passant du côté argentin...

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