Reproduire une œuvre d’art sans accord de son créateur ou de ses ayants droit est interdit. Ce sera la même chose pour la Ferrari 250 GTO. Cette voiture de 1962 est la plus chère du monde (48,4 millions de dollars – 41 millions € – en vente publique et même sans doute bien plus lors de transactions privées). Produite à 36 exemplaires, elle est désormais protégée. Le constructeur avait fait appel au Tribunal de Bologne pour empêcher la mise sur le marché de répliques de la 250 GTO.
Financier et artistique
Certes, cela aurait pu faire baisser le prix de cette icône de l’automobile italienne des Sixties. De plus, toute « vraie fausse 250 GTO » entrerait aussi en concurrence avec le moindre projet de « restomod » à Maranello. Mais il faut surtout y voir une volonté de préserver ce patrimoine et d’éviter les excès en tous genres en protégeant la propriété intellectuelle et le style de la voiture.
Le verdict
Le tribunal de Bologne a indiqué que « la personnalisation des lignes du véhicule et ses éléments esthétiques ont rendu la 250 GTO unique ». Le verdict évoque même une « véritable icône de l’automobile » en s’appuyant sur les prix reçus par la Ferrari dans de nombreux concours. Son design est donc considéré comme original et artistique, avec tout ce que cela implique en matière de droit. Dès lors, « la production, la commercialisation et la promotion du modèle appartiennent exclusivement à Ferrari ».
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