Rétro / Le Garage : Chevroler Camaro LT 350 (1978)

Guillaume Van Landuyt, 39 ans, est un bon père de famille, mais au-delà, il a deux grandes passions : la voiture... ou plutôt les voitures. L'une japonaise, l'autre américaine. Pendant longtemps, son cœur s'est porté sur Honda, et plus particulièrement sur la CRX, un modèle dont Guillaume a possédé plusieurs exemplaires. Mais depuis peu, c'est une Chevrolet Camaro de deuxième génération qui se trouve dans son garage. Pourquoi ce changement surprenant ? « Dans le cadre de mon travail d'agent de sécurité à la base aérienne de Chièvres, je suis souvent en contact avec des parlementaires américains. Certains d'entre eux sont devenus de vrais amis, et ils parlent souvent de voitures. Ils ont réussi à m'enthousiasmer pour une muscle car américaine. Il y a quelque temps, donc, j'ai vu une annonce pour cette Camaro de 1978, avec son gros V8 de 350 pouces cubes (5,7 litres, ndlr). 

« Une telle Camaro est un choix plus original ici en Belgique qu'une énième Mustang.

Le vendeur était ouvert à un échange et a accepté ma CRX plus 1000 euros ». Au départ, Guillaume ne cherchait pourtant pas une Camaro, mais une Mustang. « Mais quand une telle opportunité se présente, il ne faut pas hésiter. Et je n'ai pas regretté mon achat une seule seconde. Une Camaro comme celle-ci peut compter sur une grande notoriété. Et c'est un choix plus original ici en Belgique qu'une énième Mustang ». L'American Muscle Car avait relativement peu de kilomètres au compteur et était en bon état, de sorte que notre responsable de la sécurité n'a pas dû engager trop de dépenses : « J'ai seulement refait le revêtement du châssis contre les éclats de pierre et changé la pompe à eau, le radiateur et les tuyaux. Cela ne m'a pas coûté plus de 300 euros. La voiture a donc passé le contrôle technique sans aucune remarque. 

Je prévois de remplacer la ligne d'échappement, les bras de suspension et les silent-blocs prochainement, et cet hiver je veux m'attaquer aux segments de piston du V8 avec un ami américain. Le gros avantage est que l'on trouve facilement toutes les pièces sur le net, et si on les commande directement à des spécialistes américains, elles sont vraiment impeccables. De plus, une telle Camaro de deuxième génération est facile à travailler : la mécanique est très simple, et l'électronique est quasiment absente de cette voiture. Si vous pouvez bricoler vous-même, c'est une voiture qui offre des tonnes de plaisir pour très peu d'argent. En fait, chaque fois que je démarre la voiture, c'est un plaisir intense qui s'empare de moi. C'est peut-être moins le cas pour les voisins, mais heureusement, ce sont eux aussi des amateurs de voitures... »

Photos : Pierre Guillaume