Alors que Ben Weyts clamait encore haut et fort qu’il fallait mettre en place un système de taxation au kilomètre – même que celui-ci serait opérationnel d’ici 2024 –, le ministre flamand de la mobilité est revenu sur son idée. « Il n'y a pas de soutien politique, pas même parmi la population », a-t-il déclaré à la VRT. Et ce n’est pas le fait d’un seul homme : les autres partis du gouvernement flamand se retirent également du plan. L’Open VLD critique l’idée tandis que le CD&V affirme que la taxation intelligente au kilomètre n’a aucun sens tant qu’il n’y a pas d’alternative à proposer.
Quel but ?
On peut se poser dès lors la question : est-ce que la taxation au kilomètre (soutenue par les instances européennes d’ailleurs) est vraiment une mauvaise idée ou alors s’agit-il d’un problème de perception ? La redevance kilométrique doit évidemment « neutre sur le plan budgétaire », ce qui signifie essentiellement qu’elle ne devait pas être génératrice d’argent supplémentaire pour la Région, car, dans le même temps, les prix de la taxe de circulation annuelle allaient être réduits et seules les personnes prenant leur voiture aux heures de pointe auraient finalement été impactées. Et c’est peut-être là que la mesure passe mal aux yeux des électeurs : la taxation au kilomètre aurait été perçue comme une augmentation d’impôts, ce que la N-VA ne veut absolument pas en période électorale.
Quel avenir ?
Notre impression est que le système reviendra sur la table. Mais à l’heure actuelle où tout le monde veut faire de belles promesses, la taxe au kilomètre n’est certainement le meilleur moyen de se faire des électeurs… Les propos de Ben Weyts nous confortent dans cette idée, car il a déclaré qu’il ne pensait pas que l’idée reviendrait sur la table du prochain gouvernement tout en ajoutant que la chose inverse n’était pas non plus impossible. Belle langue de bois. Affaire à suivre donc, après le 26 mai 2019 !
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