Volvo va tester sur route ouverte, cet automne, le volant d'inertie pour diminuer la consommation. Ce principe fonctionne tout d'abord sur la récupération de l'énergie cinétique en décélération. Au lieu de se dissiper en chaleur ou - comme dans une auto hybride - d'être transformée en électricité, cette énergie sert à mettre en mouvement un volant d'énergie. Celui-ci tourne jusqu'à 60.000 tr/min. En parallèle, le moteur thermique, entraînant les roues avant, est mis en veille. Le volant d'inertie est relié aux roues arrière via une transmission à variation continue. Il sert à la réaccélération avant le redémarrage du bloc thermique ou au maintien d'une vitesse de croisière.
Le volant d'inertie est très avantageux lors d'une conduite nécessitant de nombreux arrêts-redémarrages ou lorsque le tracé nécessite des décélérations-accélérations. C'est-à-dire dans les embouteillages, en conduite urbaine ou en conduite dynamique sur route sinueuse. Selon Volvo, la conjugaison de l'énergie du volant d'inertie à la pleine capacité du moteur thermique donne un supplément de 80 ch. De plus, le couple et la puissance supplémentaires peuvent faire gagner plusieurs dixièmes de secondes pour le 0-100 km/h.
L'avantage de cette technologie est également une baisse de consommation puisque le moteur est mis à l'arrêt lorsque le volant d'inertie suffit à mettre la voiture en mouvement. Le volant d'inertie que Volvo va tester sur la route cet automne est réalisé en fibre de carbone. Cette pièce de 20 cm de diamètre pèse 6 kg environ. De plus, elle tourne sous vide pour limiter les pertes par frottements. L'entreprise a reçu une subvention de 6,57 millions de couronnes suédoises (environ 734.000 euros) de l'Agence suédoise de l'énergie pour le développement de ce système appelé « Flywheel KERS ».
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