Contrairement à certaines prédictions ambitieuses, Nvidia estime que les voitures entièrement autonomes ne seront pas disponibles avant la prochaine décennie. Ali Kani, responsable de la division automobile de l’entreprise, affirme que ces technologies sont encore loin d’être prêtes, tant leur développement est complexe. Il met en garde contre les dangers de précipiter le déploiement de cette innovation, insistant sur l’importance de garantir la sécurité et de ne pas entacher la réputation de l’industrie.
Imitation game
Les systèmes futurs se distingueront par leur capacité à imiter une conduite humaine fluide, contrairement aux systèmes actuels souvent rigides et sujet à des freinages fantômes. Cependant, leur développement exige des capteurs avancés, une puissance de calcul accrue et des algorithmes redondants pour assurer leur fiabilité.
En parallèle, Nvidia travaille sur des modèles avancés, tels que des systèmes intégrant vidéo et intelligence artificielle, nécessitant une infrastructure technologique bien plus puissante. Kani insiste sur la responsabilité de l’industrie, soulignant qu’une seule erreur pourrait retarder le secteur de plusieurs années. Pour Nvidia, seule une approche prudente et testée garantit un avenir prometteur aux voitures autonomes.
Le danger Musk ?
Une méthode qui va à l’encontre du point de vue d’Elon Musk. Le patron de Tesla défend depuis plusieurs années une approche basée exclusivement sur les caméras – éventuellement aidées par l’intelligence artificielle – pour développer la conduite autonome. Nouveau membre de l’administration Trump, le milliardaire compte sur le soutien du 47e président des États-Unis pour assouplir le cadre légal de tests des systèmes de conduite autonome sur le territoire américain afin d’accélérer en toute quiétude – qui a dit impunité ? – la mise au point de ses propres technologies. Une démarche qui ne s’encombrerait pas des risques et dégâts encourus, au nom du « progrès ». Il est vrai que Tesla doit composer avec des ventes en baisse, des produits qui accusent le poids des ans, un renouvellement incertain – à quand la Tesla Model 2 ? – et des problèmes de qualité – principalement pour le Cybertruck – qui amènent son CEO à mettre la priorité sur la voiture autonome, histoire d’être le pionnier et de surfer sur cette vague, comme en atteste la présentation du taxi autonome Cybercab.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!