La CEO de Volvo, Håkan Samuelsson, a exprimé son opinion sur l’avenir des moteurs Diesel lors d’une table ronde au salon de Genève 2017. Selon lui, « l'Europe avait une législation qui autorisait des niveaux de NOx élevés, mais ces jours sont terminés ». Et il a jouté que « nous devons fabriquer un moteur Diesel qui émet les mêmes quantités de NOx que les moteurs à essence, ce qui sera très coûteux. Mais à l’avenir, ça deviendra insoutenable ».
Objectifs européens
Samuelsson a admis en revanche que le Diesel avait encore un rôle crucial dans l’atteinte de l’objectif imposé par l’Europe et notamment le cap des 95 g/km de CO2 en moyenne en 2020. Cela dit, en dessous du seuil des 95 g/km de CO2, il considère que le Diesel ne servira plus à rien. Selon Samuelsson, l'avenir est électrique. Il en d’ailleurs fait sa stratégie à long terme : « nous allons présenter notre première voiture 100% électrique en 2019 tandis que d'ici 2025, nous pourrons proposer un modèle électrique dans chacune de nos gammes ».
Pas d’architecture dédiée
Volvo n'a toutefois pas l'intention de créer une architecture de véhicule électrique spécifique, car les deux nouvelles plates-formes sur lesquelles tous les Volvo sont (et seront) basées ont toujours été conçus avec des applications électriques. Samuelsson prévoit également une Volvo autonome dès 2021, capable d'être conduite « sans surveillance ». Et il a indiqué que « une fois que vous avez conduit une voiture autonome, vous ne voudrez jamais acheter une voiture traditionnelle ». Le patron admet cependant que la technologie sera coûteuse au début : « cela va faire grimper le prix, mais quand vous considérez la valeur et l'efficacité de pouvoir travailler lorsque la voiture vous conduit, ça en vaudra la peine ». Pour rappel, Volkswagen estime pour sa part que la technologie autonome aura vite fait de doubler le prix de vente du véhicule...
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!