Stellantis a annoncé son retour dans l’ACEA, l’organisation européenne de lobbying automobile, marquant peut-être une approche plus prudente dans sa transition vers l’électrique. Fondée en 1991, l’ACEA représente les principaux constructeurs de voitures, camions et bus opérant en Europe, y compris Toyota et Hyundai. Luca de Meo, président de l’ACEA et PDG du groupe Renault, a salué cette décision, soulignant l'importance d’une unité de l’industrie automobile face aux défis de compétitivité et de transition verte.
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Deuxième groupe automobile européen après le groupe Volkswagen, Stellantis a vu ses immatriculations baisser de 6,9 % sur les dix premiers mois de 2023, atteignant 1,51 million, contre une hausse de 2,9 % pour Volkswagen à 2,36 millions.
Stellantis avait quitté l’ACEA en 2023 sous la direction de Carlos Tavares, alors PDG, qui contestait les objectifs de réduction de CO2 pour 2025, jugés coûteux pour les constructeurs en cas de non-respect. L’ACEA milite actuellement pour un report de ces objectifs, invoquant le ralentissement de la demande en véhicules électriques.
Tavares avait pourtant affirmé que Stellantis était prêt pour 2025, grâce à une gamme de VE abordables pour Citroën, Opel et Fiat, mais son style jugé trop conflictuel a généré des tensions avec divers partenaires, conduisant à sa démission le 1er décembre. Le retour dans l’ACEA marque un nouveau départ pour Stellantis, dans un contexte où l'union devient essentielle face aux défis de la transition écologique.
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