Après s’en être pris à Ford et General Motors pour la même raison, Donald Trump a menacé Toyota de sanctions douanières suite à la construction d’une usine au Mexique. Comme de coutume, il l’a fait par Twitter avec un message sans équivoque : « Pas question ! Construisez des usines aux États-Unis ou payez d'importantes taxes à la frontière ». Le vainqueur des élections présidentielles fait référence à l’investissement du constructeur japonais à Guanajuato. La 1re pierre de cette nouvelle usine a d’ailleurs été posée en novembre 2016. Elle se chargera de construire des Corolla pour le marché nord-américain. Il ne s’agit pas d’une délocalisation d’un site des États-Unis, mais bien à l’encontre d’une usine… canadienne.
Impulsivité
Pour l’anecdote, dans son attaque contre Toyota, le futur président a confondu l’usine de Baja, existant depuis 2002, et celle de Guanajuato. De plus, le constructeur nippon a choisi le Mexique au détriment de sa chaîne d’assemblage du Canada, dans l’Ontario. C’est là que sont actuellement construites les Corolla qui le seront bientôt à Guanajuato. Toyota assemble aussi ce modèle, très populaire aux États-Unis, dans le Mississippi depuis 2011. Or, l’usine états-unienne ne sera pas impactée par le site mexicain. Sa cadence de production restera inchangée. Toyota l’a d’ailleurs confirmé avec un communiqué en réponse au tweet inquisiteur de Donald Trump. De leur côté, Honda et Nissan, également présents au Mexique en toute légalité grâce aux accords de libre-échange, attendent sans doute leur tour.
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