Les constructeurs européens songeraient de plus en plus à laisser tomber les modèles du segment A, celui des citadines. En effet, le manque de rentabilité de ces modèles vendus à des prix planchers de même que le durcissement des normes antipollution serait deux facteurs qui pèseraient lourd dans les chances d’avenir de ces petites voitures.
Pas la première fois
Ce n’est pas la première fois que les constructeurs songent à mettre un terme à leur production dans ce segment. Le manque de rentabilité les a d’ailleurs poussés à souvent développer des partenariats, comme PSA avec Toyota ou Renault avec Daimler (Smart). Une autre variable pourrait toutefois précipiter leur chute : le cycle d’homologation WLTP qui, selon les constructeurs, vont nécessiter le déploiement de technologies coûteuses. Chez Volkswagen, on indique ainsi que le prix de la Up! pourrait grimper de 3000 € d’ici 2030, un niveau de prix qui la rendrait invendable.
La fin, vraiment ?
Que penser de ces messages des constructeurs ? Pour eux, le durcissement des normes impliquera des prix plus élevés. Tellement d’ailleurs qu’ils pourraient précipiter la fin du segment. Nous doutons largement de ces affirmations. Car s’il est vrai que les techniques de dépollution feront grimper le prix des voitures, leur généralisation devait dans le même temps faire baisser les prix. On sait par exemple qu’un filtre à particules coûte moins de 100 euros sur une voiture essence. Ce qui est peu. On se demande dès lors dans quelle mesure, les constructeurs ne font pas pression pour forcer l’Europe à revoir ses quotas à la baisse. Ce qui est sans doute probable. À suivre…
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