L’effondrement du marché russe est un boulet pour AvtoVaz, la société qui construit les Lada. Au point de faire vaciller sa direction. Le holding qui contrôle le constructeur russe, Alliance Rostec Auto BV, a annoncé par communiqué que « Bo Inge Andersson, PDG d'Avtovaz, a prévu de démissionner ». Arrivé fin 2013, il avait bousculé les habitudes en devenant le premier patron de Lada qui ne soit pas russe. Son successeur sera désigné le 15 mars prochain lors d’un Conseil d’administration.
Corruption et effondrement
Le départ du CEO d’AvtoVaz, sous le contrôle de l’Alliance Renault Nissan, fait suite à l’effondrement du marché automobile russe. Cela a obligé Lada à licencier une dizaine de milliers de personnes. Le Suédois n’a pas su non plus mettre au pas des sous-traitants soit désorganisés et peu fiables, soit gangrénés par la corruption. Résultat : AvtoVaz a vu sa perte nette tripler en février pour atteindre 73,85 milliards de roubles (930 millions d’euros).
Challenge à relever
La situation de l’industrie automobile russe ne devrait guère s’améliorer dans les mois à venir : le cours bas du pétrole et les sanctions internationales suite à la crise ukrainienne devraient perdurer et continuer à ralentir l’économie russe. Face à cette baisse, le successeur de Bo Andersson aura pour principale mission de « mener le réorganisation d’AvtoVaz dans une nouvelle phase opératoire ».
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