Au salon de Genève, si Bentley a mis en avant ses nouveautés et a évoqué les futurs modèles, le constructeur a également été très clair en ce qui concernait les décisions à prendre en cas de Brexit sans accord commercial. Wolfgang Dürheimer, le big boss de Bentley, ne s’est en effet pas gêné pour faire quelques déclarations fracassantes. Elles auront sans doute troubler quelque peu le gouvernement britannique.
Craintes fondées
Concrètement, l’homme fort de Bentley a laissé entendre que si le Royaume-Uni ne signait aucun accord de libre échange avec l’Union européenne, le constructeur n’aurait d’autre choix que de transférer la production sur le continent européen. Cela dit, Wolfgang Dürheimer regretterait bien sûr l’abandon de Crewe. Car, il sait à quel point la marque est attachée à ce site de production. Mais, d’après lui, il faut reconnaître que l’Europe est le premier marché de Bentley et que la marque repose aussi sur sa maison-mère ; le groupe Volkswagen apportant énormément en termes de technologie et de compétences humaines. En d’autres mots, Wolfgang Dürheimer estime que le succès de Bentley repose en grande partie sur la liberté de circulation des salariés entre les pays de l’Union européenne. À Genève, il a toutefois confirmé qu’il se donnait le temps de la réflexion en déclarant : « J’ai entre neuf et douze mois pendant lesquels je peux attendre et voir ce qui se passe. Ensuite, je devrai prendre des décisions. Car, quand j’y pense, tout est lié aux futurs modèles ». Voisins anglais, vous êtes prévenus !
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