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Professionnel / Marques chinoises - Pas toutes logées à la même enseigne

Rédigé par Stijn Blanckaert le 31-10-2022

Depuis quelques années, plusieurs marques chinoises tentent de s’imposer sur notre marché. Avec un succès aléatoire, pour dire les choses gentiment. La question est de savoir si elles ont les qualités nécessaires pour s’imposer comme voiture de société?

Toutes les marques chinoises ne sont pas promises au même succès. Si certaines ont réussi à s’imposer, d’autres doivent se contenter de quelques maigres immatriculations et semblent donc vouées à jouer un rôle marginal.

Avec 2.669 immatriculations sur un total de 250.465, les marques chinoises ne représentent guère plus de 1% du marché. Un pourcentage insignifiant par rapport aux autres marques asiatiques. En effet, les marques japonaises comptabilisent à elles seules 26.512 immatriculations, soit une part de marché de 10,6%, tandis que les constructeurs sud-coréens détiennent 7,6% de parts avec 19.081 immatriculations.

Le Top 5 chinois

1. Lynk & Co: 854 immatriculations

La marque-sœur de Volvo et Polestar au sein du groupe Geely ne propose actuellement qu’un seul modèle – la 01 – qu’elle propose essentiellement sous forme d’abonnement. La 01 est disponible en version hybride re- chargeable ou hybride auto-rechargeable. La première est clairement la plus populaire, avec 806 immatriculations (94,4%) contre seulement 48 hybrides classiques.

2. MG: 605 immatriculations

Fin août, MG réalisait un score honorable avec 605 immatriculations de ses ZS EV, MG 5, Marvel R et de son hybride rechargeable EHS. La marque devrait faire un solide bond en avant avec la très attendue MG4 Electric, un véhicule électrique moderne de moyenne gamme qui pourrait bien signifier la grande percée de la marque chinoise.

3. DFSK: 122 immatriculations

DFSK – qui ne propose que des SUV à moteur à essence – a enregistré 122 immatriculations au cours des 8 premiers mois de l’année. Un résultat encourageant quand on sait qu’en 2021, le compteur était resté bloqué à 75 immatriculations sur 12 mois.

4. BAIC: 36 immatriculations

Tout comme DFSK, la marque BAIC est distribuée chez nous par One Automotive. Les modèles de la série X (X35 et X55) sont construits sur une plateforme Mercedes-Benz Tech et sont équipés de moteurs à essence conformes à la norme Euro 6 provenant de chez Mitsubishi.

5. Aiways: 32 immatriculations

Bien que la marque soit distribuée en Belgique par le puissant groupe Cardoen et qu’elle ne manque pas d’attraits, la carrière belge de l’Aiways U5 électrique ne décolle pas. Peut-être la percée viendra-t-elle de l’U6, modèle à vocation plus dynamique.

Une question de risques

Une voiture de société chinoise... pourquoi pas ? Les marques que nous avons citées ont l’avantage de pouvoir livrer assez rapide- ment, contrairement à la plupart de leurs concurrentes. Elles offrent en outre un bon rapport équipement/prix et témoignent généralement d’une belle qualité de fabrication. Elles ont également fait de gros progrès en matière de sécurité. En effet, les modèles commercialisés par MG, Lynk&Co et Aiways ont brillamment passé les sévères crash-tests indépendants EuroNCAP.

En revanche, elles souffrent d’un problème de taille : le manque d’image. Sans parler du réseau de distribution qui reste fort limité. On pourrait nous rétorquer que c’est aussi le cas de Tesla et Polestar qui enregistrent pourtant d’excellents résultats. Le manque d’image se reflète dans la frilosité des sociétés de leasing, peu confiantes dans leur valeur résiduelle. Si en fin de contrat du véhicule, le loueur n’a pas la garantie de lui trouver un preneur à un prix raisonnable, il se verra contraint d’augmenter sensiblement le prix du leasing.

Et enfin, les sociétés de leasing n’ont que peu ou pas d’expérience en matière d’entretien et de réparation des modèles chinois. Elles doivent donc prévoir une marge supplémentaire, ce qui se traduit à nouveau en un prix de leasing plus élevé.

La peur de l'inconnu

En d’autres termes, les marques chinoises ne sont pas encore près de participer activement au marché B2B. À l’exception de Lynk&Co. Cette filiale de Geely a opté pour une approche particulièrement intelligente. Elle propose en effet son 01, un véhicule hybride rechargeable et 100 % déductible fiscalement, pour un loyer mensuel ‘tout compris’ de 550 €. Ici, vous ne prenez aucun risque avec la valeur résiduelle ou les entretiens et vous pouvez restituer la voiture sans frais dès que vous le souhaitez.

Reste à savoir si Lynk&Co en sort gagnant. Mais une chose est sûre : en très peu de temps, ils ont réussi à s’imposer sur le marché et à faire oublier leur statut d’illustre inconnu. Ce faisant, ils ont aplani le chemin qui devrait leur permettre de continuer à se développer. Maintenant que la ‘01’ s’est fait une place sur nos routes, les clients classiques (hors leasing) s’en méfient moins. Une popularité naissante qui à terme, devrait avoir un impact positif sur la valeur résiduelle.

Conclusion ? Les risques inhérents à l’achat (ou au renting) d’une voiture de marque chinoise diminuent de façon in-versement proportionnelle à leur gain de popularité. Une équation complexe qui vaut pour tous les nouveaux-venus sur le marché.

Texte: Stijn Blanckaert & Dieter Quartier

 

 

 

 

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