Bien que Stellantis soit lancé dans son plan Dare forward 2030 qui vise à rendre l’entreprise plus durable et se caractérise, entre autres, par une électrification progressive mais appuyée des quatorze marques du groupe. Toutefois, le groupe ne veut pas laisser tomber ses clients roulant avec des modèles à moteur thermique et a mené une étude sur 24 familles de moteurs à combustion interne développés en interne pour déterminer le niveau d’émissions de CO2 et évaluer leur longévité possible sur le marché. Il en résulte que les e-fuel permettront de rouler avec une voiture « essence » ou « Diesel » - éventuellement électrifiée – jusqu’en 2050, échéance de bannissement définitif statuée en Europe.
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28 millions de voitures
La problématique principale consiste à déterminer quels moteurs thermiques sont totalement compatibles avec les e-fuels ou carburants synthétiques, non pas uniquement en termes de fonctionnement, mais également de fiabilité et de longévité. Dans cette optique, les estimations s’élèvent à 28 millions de véhicules compatibles et ce nombre évoluera de manière croissante avec les modèles thermiques (hybrides) qui seront encore vendus dans les prochaines années. Fournir ce parc roulant avec des carburants synthétiques dont le bilan carbone est sensiblement plus avantageux – ne parlons pas de neutralité absolue – favoriserait une diminution significative des émissions de CO2 liées au trafic routier et devrait, dès lors, permettre de garder ces modèles actifs jusqu’en 2050. Sur un plan environnemental et économique, cela constituerait donc une très bonne solution.
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Électrification maintenue
Stellantis précise cependant que cette étude et les résultats obtenus n’auront aucune influence sur ses plans d’électrification. Les raisons sont certes industrielles et liées au marketing, mais ont également une origine purement économique. Dans l’état actuel, les contraintes liées à la production – étroitement liée à celle d’hydrogène vert – en termes de coût et de volumes et le fait qu’ils ne dispensent pas d’équiper les véhicules de très onéreux filtres à particules font que cette option ne constitue qu’une solution de transition mais une solution d’avenir – selon Stellantis – en comparaison des véhicules à batterie conventionnels.
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