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Environnement / Pics de pollution : les comprendre et s'en protéger

Rédigé par Olivier Duquesne le 01-07-2019

Les températures élevées constatées dans nos régions, en particulier en France, ont poussé les autorités à prendre des mesures de restriction de circulation. Mais qu’est-ce qu’un pic de pollution ?

L’air que nous respirons à notre époque peut contenir plusieurs polluants d’origines anthropiques différentes et dont la concentration varie en fonction de plusieurs facteurs. Ces composés sont le dioxyde d’azote NO2, le dioxyde de soufre SO2, le monoxyde d’azote NO, le monoxyde de carbone CO, l’ozone O3, les particules PM10.0, les particules fines PM2.5 et celles que l’on nomme les nanoparticules c’est-à-dire les PM0,1, mais qui sont plus difficilement mesurables. Lorsque certains seuils, déterminés par les autorités, sont dépassés, on parle d’un « pic de pollution ». Il est important de noter à ce stade que le dioxyde de carbone CO2 n’est pas un polluant, mais que ce gaz peut participer à l’effet de serre ainsi qu’à la formation d’ozone lorsqu’il connaît de fortes concentrations.

Pollution estivale

La « canicule » est en partie responsable de la forte concentration en ozone au sol. Le gaz se forme dans les conditions suivantes : fort ensoleillement et fortes chaleurs avec peu de vent. Dans ce cas, une réaction photochimique forme de l’ozone à partir des gaz d’échappement et des composés organiques volatils. Il est important de ne pas faire d’amalgame entre l’ozone lié aux activités humaines, toxique, à celui dans la stratosphère. La couche naturelle d’ozone nous protège, comme bouclier, contre les effets nocifs de certains rayons ultraviolets du Soleil.

Faut-il réduire le trafic ?

Pour se protéger des pics d’ozone, les mesures ponctuelles, notamment en mettant en place des restrictions de circulation, ne seraient guère productives. La meilleure lutte passe par des mesures structurelles comme la création d’îlots de fraîcheur. Il y a aussi la prévention en informant les groupes à risques (personnes faibles ou asthmatiques) et en évitant les activités physiques durant les heures les plus chaudes et les plus ensoleillées de la journée. Il est aussi nécessaire de réduire les émissions des véhicules et l’ensemble des facteurs polluants.

Pollution hivernale

En hiver, on a droit au « smog ». Cette pollution apparaît lors que la concentration de particules fines (PM10/PM2.5) et/ou de dioxyde d’azote (NO2) dépasse certains seuils. En Flandre et à Bruxelles, le seuil d’information a été fixé à 50 µg/m³ pour les particules fines PM10.0. Ces particules ont deux origines principales : les moteurs à injection directe (surtout sans filtre FAP) et la combustion de bois de chauffage. Ici, donc, réduire temporairement la circulation automobile peut avoir un effet positif sur la pollution. D’autant que le NOX émis par les voitures peut également se combiner au NH3 des fertilisants de l’agriculture pour former des particules fines. Cette réaction a surtout lieu au printemps.

Les autres polluants

Le dioxyde d’azote NO2, provoquant une acidification des sols en plus d’être toxique pour l’homme, peut également être imputé en partie à la circulation automobile. Sa concentration augmente d’ailleurs aux heures de pointe ou dans les embouteillages. Mais cette pollution provient également du chauffage ou de la production d’électricité, ainsi que de tout engin fonctionnant à base de combustion interne (bateaux, avions, trains).

Le dioxyde de soufre SO2, responsable de ce qu’on appelle les « pluies acides », trouve essentiellement son origine dans l’industrie et dans l’utilisation de combustibles contenant du soufre. Cette pollution peut donc provenir de la combustion des fours industriels, des chaufferies, des centrales thermiques et de moteurs alimentés avec du pétrole peu raffiné avec une forte concentration en soufre.

Enfin, le monoxyde de carbone, CO, est produit lors de la combustion. Il est incolore et inodore. Lorsque sa concentration est trop élevée, il se fixe sur l’hémoglobine, empêchant le transport de l’oxygène. La mort survient alors, parfois en moins de deux heures, par asphyxie après des maux de tête, des étourdissements, des nausées et une perte de connaissance. Les voitures thermiques peuvent être à l’origine d’un décès par CO lorsqu’un moteur tourne, véhicule à l’arrêt, dans un lieu clos (garage, parking couvert).

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