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Tout comme le XC40, son grand frère typé SUV, ce crossover C40 est un produit local purement belge puisqu’il est produit dans l’usine de Gand. L’autre grande nouvelle, c’est qu’il s’agit de la première Volvo uniquement déclinée en variante électrique. Comme pour le XC40, et d'ailleurs aussi la Polestar 2, techniquement identiques, il y a le choix entre un seul moteur électrique (qui a déménagé fin 2022 du train avant au train arrière), ou deux moteurs (avant et arrière). Le C40 est doté d’une batterie de dorénavant 69 ou bien 82 kWh, qui, selon la version, doit lui assurer une autonomie WLTP de plus de 500 km. Dans la réalité, tablez plutôt sur un bon 400 km. Dans la pratique, ce lourd crossover consomme en effet pas mal d'électricité, surtout avec deux moteurs. Cette configuration, avec 408 ch, en fait d'ailleurs un peu trop. La version avec un seul moteur nous semble plus adaptée à un usage classique.
En fait, les différences sont ténues par rapport au XC40, hormis évidemment le toit surbaissé et le hayon incliné. Pas de quoi offrir une plus-value puisque l’espace à bagages en pâtit, tout comme la rétrovision. Afin de préserver l’espace au toit, le constructeur suédois a doté ce crossover d’un toit vitré, qui permet de gagner quelques centimètres. Comme toujours chez Volvo, l’habitacle est soigné et convivial, avec d’excellents sièges. Au niveau du comportement routier, aucune différence à noter par rapport au XC40.
Face au très populaire XC40, cette nouvelle variante n’offre objectivement aucune plus-value. Au contraire même: la ligne de pavillon fuyante nuit à l’aspect pratique. Et ce C40 est aussi plus cher à l’achat. Par contre, son look sportif colle parfaitement aux performances du groupe Twin Engine.