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Après 15 ans d'absence, la Toyota Camry est revenue en Europe en 2019. On en est aujourd'hui à la 8e génération d'un modèle dont la première mouture remonte à 1982. La recette de base est du reste inchangée: il s'agit toujours d'une grande berline à l'habitabilité généreuse, dotée d'un vaste coffre (aux formes hélas irrégulières). L'intérieur confortable convainc par une finition quasi irréprochable et par le choix de matériaux de qualité, presque au niveau de Lexus. Pour 2021, le modèle a eu droit à une remise à niveau qui apporte notamment un nouvel écran tactile «flottant».
La Camry n'existe qu'avec une motorisation hybride, issue du RAV4. Elle associe un moteur électrique de 120 ch et 220 Nm à un 4-cylindres à essence de 2,5 litres (178 ch, 221 Nm) qui fonctionne en cycle Atkinson. La Camry peut rouler uniquement à l'électricité, mais sur quelques kilomètres seulement, à moins de 60 km/h, et à condition d'avoir le pied très léger. Inversement, son 4-cylindres grimpe haut dans les tours lorsque l'on adopte une conduite un peu dynamique. C'est le fameux effet «moulin à café», comme si on était en présence d'une transmission CVT. Cette Camry repose sur la plateforme TNGA du RAV4, mais comme le modèle est très apprécié en Amérique du Nord, son châssis privilégie surtout le confort.
Toyota propose avec la Camry une hybride des plus intéressantes, et qui plus est à un prix très contenu pour un véhicule de ce format et aussi bien équipé. Bref, voilà une alternative convaincante à un gros Diesel, surtout pour les particuliers. Cette Camry a des arguments pour couper l'herbe sous le pied à une certaine Lexus ES 300h, plus chère…