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Ne dites plus Aygo mais Aygo X (et prononcez «Cross»…). La nouvelle génération de la citadine Toyota (qui a été développée en Belgique, dans le centre R&D Toyota de Zaventem) repose sur la plateforme de la Yaris et prend de la hauteur, pour se donner des airs de micro-SUV. Mais elle reste plus courte que sa sœur, la Yaris Cross. Un modèle hybride par son look, mais pas par son moteur: cette Toyota Aygo X n’a droit qu’à un simple 3-cylindre 1.0 atmosphérique à essence de 72 ch. Le but est de contenir le tarif. À l’avant, les passagers sont bien installés, mais la banquette arrière est négligée, tant au niveau de l’espace offert pour les passagers que de ses accès.
Au volant, la position de conduite en hauteur offre une vue dominante sur la route. Et en ville, cette voiture est un régal: elle est maniable et braque dans un mouchoir. Seule la visibilité arrière déçoit, mais une caméra de recul est proposée. On apprécie particulièrement le toit ouvrant en toile, qui coulisse jusqu’au niveau du coffre. Mais celui-ci entraîne des remous au-delà de 80 km/h. Et sur les grands axes, le moteur manque clairement de souffle, d’autant que la boîte est longue (une boîte auto CVT est proposée). Dommage car la tenue de route est saine et efficace. Bonne nouvelle: même fortement sollicité, le moteur reste très sobre.
Séduisante, cette Toyota est une citadine pur jus, maniable et facile à stationner. Le toit ouvrant en toile ajoute encore au plaisir par beau temps. Les passagers arrière sont moins à la fête… Et si le châssis ne craint pas les grands axes, le moteur, amorphe, les appréhende!