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Bien que portant un nouveau nom, cette voiture est connue depuis longtemps: la Crosstrek est en effet l’ancienne XV, elle-même déclinaison baroudeuse de l’Impreza (cette dernière n’est plus vendue chez nous, bien que son nom reste célèbre car lié à l’histoire du rallye mondial). Les SUV étant désormais à la mode, le constructeur japonais a décidé de mettre en avant cette version rehaussée. Le look d’aventurier est sympa, mais les plus grandes qualités du modèle se trouvent à l’intérieur. L’habitabilité profite directement de l’empattement plutôt long, qu’il s’agisse de l’espace dévolu aux occupants ou du coffre, généreux. La qualité de finition est très correcte et l’ergonomie a progressé grâce au grand écran tactile. L’équipement s’avère complet dès le premier niveau de finition avec, de série, de nombreux dispositifs de sécurité.
Avec sa carrosserie rigide, son centre de gravité bas, ses suspensions évoluées, ses 4 roues motrices, son différentiel actif et son assistance de direction précise, le Crosstrek fait montre d’un comportement efficace, y compris en tout chemin. Subaru ne propose qu’un moteur: le 2.0 atmosphérique à essence de seulement 136 ch, associé à une boîte automatique à variation continue et assisté par un moteur électrique de 17 ch, intégré à la boîte automatique. Techniquement parlant, cette version est capable de rouler rien qu’à l’électricité, mais sur une très courte distance et sous charge réduite.
Le Crosstrek reste un petit SUV efficace, offrant un haut niveau de sécurité grâce à la transmission intégrale et à des aides à la conduite abouties associées à un châssis qui concilie confort et plaisir de conduire. Mais le 2 litres manque de souffle.