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La famille smart accueille un nouveau membre: le SUV électrique #1. Dessiné en Allemagne, ce modèle est produit en Chine, Smart étant depuis 2020 une coentreprise détenue à 50/50 par Daimler (maison mère de Mercedes) et le groupe chinois Geely (propriétaire notamment de Volvo et actionnaire de Daimler à 10%). Le «hashtag-one» affiche pratiquement la longueur d’une Mini Countryman. Le style est original, tant dehors que dedans, avec un mobilier épuré. Dommage que quasiment toutes les fonctions se contrôlent via l’écran d’infodivertissement de 12,8". L’espace intérieur est vaste, avec suffisamment de place pour quatre ou cinq adultes, d’autant que la banquette peut coulisser. Le coffre est moins impressionnant.
La smart #1 dispose d’un moteur arrière de 272 ch, alimenté par une batterie de 66 kWh offrant une autonomie théorique de 440 km. La version de base reçoit un chargeur interne monophasé de 7,4 kW, mais dès l’exécution Premium, on trouve un onduleur triphasé pouvant charger à 22 kW. En courant continu (DC), la voiture accepte une puissance de charge de 150 kW. La tenue de route est agile et plaisante, et le confort très correct. Par contre, la régénération en mode de conduite «one pedal» est difficile à doser. Pour ceux qui veulent plus de sportivité, il y a la version Brabus, qui utilise la même batterie, mais associée à un deuxième moteur électrique sur l’essieu avant (traction intégrale), l’ensemble offrant 428 ch.
Contrairement à la smart originelle, ce nouveau modèle n’a rien de révolutionnaire. Mais c’est un crossover moderne, qui combine cuisine asiatique et allemande, et se distingue par un habitacle original et optimalisant l’habitabilité, même s’il baigne dans une sauce numérique qui ne sera pas du goût de tous.