La Smart ForFour — comme la ForTwo du reste — partage sa partie technique avec la dernière Renault Twingo. Ces deux-là sont donc passées (ou restée dans le cas de la ForTwo) à une architecture moteur arrière et de propulsion ce qui permet de dégager l’espace entre les roues avant pour optimiser la maniabilité en ville.
Aussi électrique
Outre les deux moteurs essence, Smart décline aussi une version électrique de cette ForFour. La technologie — dérivée de celle de la Renault Zoé — est la même que pour la ForTwo, ce qui signifie que la modeste batterie lithium-ion de 17,6 kWh envoie son énergie à travers un moteur électrique de 82 ch (60 kW) et 160 Nm. En route, c’est l’agrément qui prime, les reprises étant, comme toujours avec une voiture électrique, instantanées, voire soutenues jusque 80 km/h. Au-delà, la ForFour EQ fait bonne figure et elle accepte donc les aventures sur l’autoroute où elle tient parfaitement la mesure aux allures légales. Le modèle fait aussi preuve de stabilité et, ne vous y trompez pas, la propulsion n’est pas là pour faire joujou. En effet, la voiture reste très stable en toutes circonstances, le contrôle de stabilité cadenassant toutes les amorces de glissades, dérives ou autres pertes d’adhérence.
Recharge limitative
Notre aventure en Smart ForFour EQ nous a laissés avec une consommation moyenne de 21,5 kWh, ce qui est élevé pour une voiture de cette taille, même si la rudesse de l’hiver n’aide pas le pack de batterie. Smart propose deux types de recharges : un chargeur embarqué monophasé de 4,2 kWh ou un triphasé (4x400) de 22 kW. Pas mal, sachant que des véhicules plus chers ne vont pas jusque de telles puissances de charge. Mais attention, il n’est pas question de collectionner les deux types de charges. En effet, si on opte pour le gros chargeur 22 kW, il faudra en effet se passer de l’autre. Ce qui signifie que votre installation électrique doit être équipée en 4x400 et donc d’un câble neutre pour assurer la recharge, même sur une prise domestique. Vu l’autonomie limitée de la voiture (120 km environ, 140 km si on évolue uniquement en ville), il faudra donc bien baliser. Car pas question en effet si on charge en triphasé d’aller chez des copains le soir à 60 km de chez vous si ceux-ci sont équipés en monophasé. Vous ne reviendrez pas ! Autant le savoir.
Notre verdict
La Smart ForFour électrique conserve toutes les aptitudes des modèles essence que ce soit en matière de maniabilité ou d’espace à bord puisque les 4 places permettent de déposer les enfants sans stress à leurs activités. La version électrique présente un bel agrément, mais on épinglera la capacité limitée de la batterie qui freine l’autonomie. Par ailleurs, on ne comprend pas la démarche de contraindre au choix d’un seul type de chargeur (mono ou triphasé). Quitte à proposer le chargeur 22 kW en option, pourquoi ne pas l’avoir simplement ajouté ? La place peut-être ? Mais vu le faible développement du réseau de recharge, c’est un vrai frein. Tout comme le prix d’achat du reste, élevé.
- 4 places
- Maniabilité
- Plaisir de conduite électrique
- Capacité limitée de la batterie-
- Chargeur mono ou triphasé, mais pas les deux
- Prix
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Dans cet article : Smart, Smart Forfour
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