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Pionnier du monospace au début des années 80, l’Espace s’est adapté à la mode, devenant un crossover lors de la précédente génération. Pour capter un public plus large, le 6e du nom se mue en SUV. Il s’agit en fait d’une version allongée de l’Austral. À l’intérieur, il partage d’ailleurs la même planche de bord. Le mobilier est moderne et le système multimédia tourne sous Android Automotive (cartes Google Maps, possibilité de télécharger directement des applis depuis l’écran). Le modèle peut embarquer 7 passagers, mais ceux du deuxième rang sont désormais installés sur une banquette (coulissante et inclinable, tout de même) et plus sur des sièges individuels. L’accès au 3e rang est acrobatique et l’habitabilité y est réduite. Lorsque les 7 places sont prises, il ne reste plus beaucoup de coffre.
Sous le capot, plus de moteur essence pur ni de Diesel, mais uniquement un propulseur hybride essence-électricité à batterie « autorechargeable » (sans prise). Ses 200 ch cumulés transitent par une boîte de vitesses très spécifique (sans synchro ni embrayage). En conduite calme, tout va bien : les transitions thermique/électrique sont douces. Par contre, la gestion perfectible de la boîte engendre des temps morts et à-coups sous fortes accélérations. Un bon point pour les roues arrière directrices, qui font braquer ce grand Espace comme une petite Clio et le rendent dynamique en virages. En revanche, le confort est un peu sec pour un véhicule familial, surtout avec les jantes de 20’’.
C’est un fait, l’Espace a perdu en originalité esthétique en devenant un SUV. Mais ce nouveau modèle reste pratique (7 places) et agréable à vivre comme à conduire. Il est aussi plutôt bien tarifé, ce qui ne gâche rien…
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