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Tout comme l’EQS, la plus compacte EQE a également droit à une version SUV. À l’avant, l’ambiance est identique à celle de l’EQE berline : les matériaux sont soignés et on retrouve l’énorme dalle numérique optionnelle se composant de trois écrans courant sur toute la largeur du tableau de bord. Cette version SUV est près de 10 cm plus courte que l’EQE berline, mais l’habitabilité arrière reste très généreuse. Et le coffre est même plus grand et plus pratique (accessible ici via un hayon, bien sûr).
Tout comme la berline homonyme, ce SUV est exclusivement électrique : actuellement, la gamme comprend les versions 350 de 292 ch (propulsion ou transmission intégrale), 500 de 408 ch (intégrale) et AMG 43 de 476 ch (intégrale). L’autonomie officielle varie de 468 kilomètres (AMG) à 593 kilomètres (350+ propulsion). La pompe à chaleur de série réduit la consommation du chauffage et la puissance maximale de recharge est de 170 kW en courant continu (DC) et de 11 kW (ou 22 en option) en alternatif (AC). Parmi les options intéressantes, on vous conseille la suspension pneumatique adaptative (Airmatic) et les roues arrière directrices, deux équipements qui font toute la différence, tant en matière de confort que de dynamisme. Ceci dit, ce SUV reste logiquement moins incisif que la berline EQE, près de 20 cm plus basse et 100 kilos plus légère.
Cette version SUV est plus pratique que la berline du même nom, sans sacrifier l’agrément de conduite et sans trop réduire l’autonomie au quotidien. Autrement dit, le gain fonctionnel ne se paie pas trop à la borne de recharge… mais bien au niveau du prix d’achat, qui est (encore) nettement plus salé que celui de l’EQE berline.